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« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

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Terme Définition
Ammocole

♦ Désigne une espèce qui vit ou se développe dans le sable.
♦ Équivalent étranger : Ammocolous.

Ammophilaie

Végétation dunaire herbacée.
♦ Équivalent étranger : Dune vegetation.

Ammophile

♦ Désigne une espèce adaptée aux biotopes sablonneux.
♦ Équivalent étranger : Ammophilous.

Amnésie environnementale

♦ L’amnésie environnementale dite générationnelle, théorisée par Peter Kahn en 2002, établit que la construction de l’identité environnementale se façonne au sein d’un cadre de référence, correspondant pour chaque individu à une nature normale, une référence, bâtie au cours de l’enfance, qui fait que chaque génération n’a pas les mêmes références. Il est tout simplement impossible d’avoir conscience de quelque chose que l’on n’a pas connu, ce qui conduit à protéger seulement ce qui est connu : cette amnésie constitue une cause de la difficulté à faire comprendre que la nature est en danger.
La seconde raison qui explique la difficulté à convaincre les Humains qu’il faut protéger la nature serait une différence forte entre les convictions de chacun et l’information scientifique qui ne serait pas comprise. L’individu, refusant de réajuster son équilibre cognitif, rejette l’information qui lui est donnée. Malgré une meilleure diffusion de l’information et les nombreuses publications scientifiques, l’importance des pertes de biodiversité aboutit à remettre en cause le comportement humain d’une manière telle que l’ignorance pure et simple des constats scientifiques est préférée.
♦ Équivalent étranger : Environnemental amnesia.

AMNH

♦ Acronyme pour : "American Museum of Natural History"
Musée d'histoire naturelle états-unien

Amnicole

♦ Désigne les organismes inféodés aux rives sablonneuses des cours d'eau.
♦ Équivalent étranger : Amnicolous.

Amodiation

♦ Acte juridique par lequel une autorité publique affecte à un particulier ou à une collectivité un espace normalement inaliénable (domaine public) pour une durée limitée et, en principe, de façon réversible, moyennant le paiement d'une redevance et l'acceptation d'un cahier des charges précisant les modes d'utilisation autorisés de l'espace concerné.
♦ Équivalent étranger : Farmout.

AMP

♦ Acronyme pour : "Aires marines protégées".
♦ Espace délimité en mer, sur lequel est fixé un objectif de protection de la nature à long terme. Cet objectif est rarement exclusif : il est souvent soit associé à un objectif local de développement socio-économique, soit articulé avec une gestion durable des ressources. l'aire marine protégée se caractérise également par un certain nombre de mesures de gestion mises en œuvre au profit de l'objectif de protection : suivi scientifique, programme d'actions, chartes de bonnes pratiques, protection du domaine public maritime, réglementation, surveillance, information du public, etc.

L’affirmation d’une conception commune spécifique aux aires marines protégées n’apparaît qu’à partir de 1972. La conférence des Nations unies sur l’environnement humain à Stockholm y fixe les premières recommandations quant à la préservation de la biosphère marine. Par ailleurs, la convention de l’Unesco concernant la protection du patrimoine culturel et naturel mondial vient compléter le dispositif avec la création de la notion de patrimoine naturel en intégrant le patrimoine marin avec par exemple le critère IX « être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d'animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins ». Entre 1975 et 2014, 46 sites sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial au nom de la valeur de leur écosystème marin, auxquels s’ajoutent 25 autres sites naturels ayant une composante maritime. Désormais, des sites purement marins sont considérés comme des monuments naturels, à l’image de la grande barrière de corail australienne qui devient parc national en 1975 avant d’être inscrite au patrimoine mondial de l’humanité en 1981. 

> En 1982, la convention des Nations unies sur le droit de la mer signée à Montego Bay permet l’extension des aires protégées marines par les États. La zone économique exclusive, qui peut atteindre 200 milles, assure aux États côtiers des « droits souverains aux fins d’exploration et d’exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles, des eaux surjacentes aux fonds marins, des fonds marins et de leur sous-sol ». Cette extension spatiale permet potentiellement de proclamer de nouvelles aires marines protégées sur de vastes superficies. Cependant, la signature de la convention n’est pas suivie d’effets immédiats, de nombreux États industrialisés étant réticents à sa ratification du fait des contraintes nouvelles qu’elle apporte par ailleurs. De fait, son entrée en vigueur est repoussée à 1994.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) définit une aire marine protégée comme un espace de terre et/ou de mer spécialement dédié à la protection et au maintien de la diversité biologique et aux ressources naturelles et culturelles associées, et gérée par des moyens légaux ou tous autres moyens efficaces.

Un groupe international et multidisciplinaire composé d’une centaine d’organismes (Oregon State University, IUCN WCPA, WCMC …) a travaillé en 2017 à l’élaboration du guide des AMP (Oregon State University, 2019). Mis à jour en 2021, le guide des AMP permet de classer les AMP en fonction de quatre éléments :

  1. L’étape de mise en place (Où en est le processus de création de l’AMP ?) ; 
  2. Le niveau de protection (comment la biodiversité dans une AMP est-elle protégée contre des activités extractives ou destructrices ?) ;
  3. Les conditions d’habilitation (processus de planification, de gestion et de gouvernance efficaces) ;
  4. Les résultats de la conservation (les différents bénéfices sociaux-économiques et écologiques et impacts provenant de différents types de AMP, en supposant que les conditions favorables soient en place. 

S’agissant plus particulièrement du niveau de protection, les AMP sont classées en 4 catégories, sur la base des activités autorisées ou non au sein de l’AMP :

  • Niveau 1 = Protection intégrale (fully protected)
    Aucune activité extractive ou destructrice n’est autorisée. Tous les impacts sont réduits et les activités sont autorisées à l’aune de l’échelle de l’aire protégée (une grande aire protégée peut subir plus d’impacts qu’une petite aire protégée). Le tourisme non extractif à faible impact (plongée avec tuba, plongée sous-marine, navigation de plaisance strictement réglementée, etc.) sont réduits au minimum. Les activités culturelles à faible impact sont compatibles avec des aires entièrement protégées, à condition que l’impact collectif soit faible. Les activités potentiellement impactantes telles que l’aquaculture ne sont autorisées qu’à des fins de restauration et non d’extraction.

  • Niveau 2 = Protection haute (highly protected)
    Seules les activités extractives légères à faible impact total sont autorisées, tous les autres impacts étant réduits. Par exemple, une petite pêche de subsistance ou à petite échelle avec un impact minimal, pourra être autorisée en fonction du nombre de pêcheurs et des types d’engins (cinq engins ou moins, à faible impact ou hautement sélectifs). Le tourisme à faible impact et l’aquaculture à faible densité et non alimentée en intrants sont possibles. Les zones hautement protégées peuvent permettre des activités culturelles et traditionnelles à faible impact telles que la pêche durable par les communautés autochtones, qui sont soutenues par des droits de propriété clairs accordant aux parties prenantes locales et aux détenteurs de droits le pouvoir de gouverner les zones, y compris en restreignant l’exploitation par des acteurs non locaux.

  • Niveau 3 = Protection modérée (lightly protected)
    Une extraction modérée à substantielle ainsi que d’autres impacts sont autorisés. Ces aires protégées peuvent assurer une certaine protection de certaines espèces ou certains habitats, mais le nombre et les impacts des activités autorisées rendent ces espaces moins efficaces à protéger globalement la biodiversité. Un plus grand nombre de types d’engins de pêche peut être utilisé (10 ou moins avec des types d’engins moins sélectifs, tels que des filets maillants, des trémails ou des filets dérivants à petite échelle). Le tourisme peut avoir des impacts modérés sur les habitats et les espèces, tels que les dommages causés par la plongée récréative à haute intensité. L’aquaculture peut se pratiquer au moyen de méthodes semi-intensives sans intrants ou alors à petite échelle et à faible densité.

  • Niveau 4 = protection faible (minimally protected)
    Une extraction extensive et d’autres impacts sont autorisés, mais le site offre certains avantages en termes de conservation dans la zone, suffisamment pour répondre à la définition de l’UICN d’une aire marine protégée. Par exemple, la zone ne doit pas permettre la pêche industrielle. Néanmoins, les aires peu protégées sont peu susceptibles de fournir des avantages substantiels de conservation de la diversité biologique pour la nature et les personnes. Différents types d’engins de pêche utilisés dans une aire marine protégée à des fins récréatives ou commerciales entraînent des impacts à grande échelle. Les aires à protection faible autorisent souvent l’extraction par de nombreux types d’engins ou d’engins à fort impact et peuvent inclure une aquaculture à densité moyenne à élevée et/ou des ancrages ou des infrastructures à fort impact.

> Pour évaluer le niveau de protection, le guide des AMP a intégré le système de classification fondé sur la réglementation, proposant de classer le niveau de protection en fonction de l’impact potentiel sur les habitats et les espèces des activités autorisées au sein de l’aire marine protégée. Les facteurs retenus par cette classification basée sur les réglementations sont les pêches (commerciale, récréative ou vivrière), l’aquaculture, l‘exploitation des ressources minérales, et les activités non extractives (nage, plongée, plaisance…).

Pour appliquer ce système de classification, la première étape est de recenser les engins de pêche (commerciale et récréative) dont l’usage est autorisé dans l’aire protégée. À chacun de ces engins est associé un indice quantifiant l’impact de l’engin sur l’environnement (de 3 pour les plus sélectifs, à l’impact faible, à 9 pour les engins les plus délétères affectant fortement les écosystèmes et la biodiversité). Il faut ensuite déterminer l’impact des activités d’exploitation des fonds (exploitation des ressources minières et fossiles entre autres) et de l’aquaculture, en se fondant sur les réglementations en vigueur au sein de l’AMP.

Enfin, l’accès à l’aire protégée (en bateau mais aussi concernant les pratiques de nage et de plongée) et la réglementation des mouillages permettent de définir un indice d’impact associé à la fréquentation. Pour finir, sur la base de ces trois catégories d’usages (pêche, exploitation et fréquentation) rapportées dans un arbre de décision, il est possible d’attribuer aux zones un score allant de 1 à 9 et d’assigner une des quatre catégories de protection.

http://www.classifympas.org/en/mpas-classification/

> Le World Wildlife Fund (WWF) établit qu’une aire marine protégée est un espace défini pour protéger les écosystèmes, les processus, les habitats et les espèces marines qui peuvent contribuer à la restauration et à la reconstitution des ressources nécessaires à l’enrichissement social, économique et culturel.

Une AMP peut être une zone où toute forme d’exploitation et d’utilisation est interdite ou une zone à multiples usages. Toutes les formes intermédiaires entre ces extrêmes sont envisageables. Une réserve de pêche est dédiée aux activités de pêche et à leur gestion. Une AMP peut bénéficier de mesures variées et complémentaires, du réglementaire au contractuel. Toutefois, elle est généralement de la compétence de l’État, même si les collectivités territoriales, les établissements publics ou les organisations non gouvernementales (ONG) interviennent également.

Les AMP sont des espaces très vulnérables aux pressions anthropiques, aux influences externes. Elles sont menacées par :
  •  La surpêche, les mauvaises pratiques de pêche, les matériels de pêche non sélectifs qui menacent les espèces, les pêches illégales, etc., avec des conséquences sur les ressources halieutiques, la structure des populations (dominance des petites tailles), la perte de biomasse et un déclin dans la fécondité et le recrutement des espèces ;
   •  Les pollutions souvent localisées, particulièrement visibles et importantes dans les zones marines semi-fermées, comme les baies, les golfes, ou dans les zones où le courant est peu important. La pollution par les déchets plastiques constitue un danger pour certaines espèces marines comme les tortues qui les confondent avec des méduses et les ingèrent, ce qui leur est souvent fatal ;
  •  La perte physique des habitats qui est certainement la dégradation la plus importante en milieu côtier. Elle est liée à la destruction des milieux naturels pour l'urbanisation ou l'industrialisation, à la reconversion des zones côtières pour l'agriculture, au ramassage du sable et des coquillages pour la construction. Ces dégradations touchent l'ensemble de la côte, et pas seulement les AMP et conduisent à concentrer les espèces menacées au sein des AMP ;
 •  Le changement climatique, de plus en plus visible, aura des conséquences importantes, notamment en termes de phénomènes d'acidification des océans, de réchauffement, et/ou de hausse du niveau de la mer. Il pourrait constituer, dans un avenir proche, une des menaces les plus critiques sur les écosystèmes marins. Les chercheurs soulignent que le système océanique est plus sensible au changement climatique que ce que l'on avait tendance à penser jusqu'alors. l'acidification de l'eau de mer constitue déjà une menace croissante pour les récifs coralliens et d'autres formes de vie marine. Les experts estiment également que la concentration en calcium, élément majeur de l'eau de mer, pourrait changer plus rapidement que prévu. La relation entre climat et chimie de l'océan pourrait être beaucoup plus dynamique et il pourrait en résulter une rapide réorganisation biogéochimique ;
  •  Les conflits ministériels et l'incertitude quant à la tutelle législative des AMP. Dans certains pays, le ministère des pêches est responsable des AMP, dans d'autres cette responsabilité incombe au ministère de l'environnement et au bureau des aires protégées. Deux sites, avec des caractéristiques écologiques similaires de chaque côté d'une frontière et soumis à une tutelle ministérielle différente (ministère des pêches dans un cas, et ministère de l'environnement dans l'autre) peuvent avoir des difficultés à travailler ensemble en raison de ces contraintes administratives qui compliquent grandement les efforts de collaboration ;
  • Le financement des AMP constitue un énorme problème ; des efforts sont en cours pour le développement d'alternatives de financement durable pour les AMP ;
  •  Le manque de connectivité entre les sites ;
  •  L'insuffisance des informations et données scientifiques sur les états et les valeurs de ces sites.

> Bien que certains aspects de la gestion des aires marines protégées soient similaires à ceux qui sont applicables sur des aires protégées terrestres, les AMP présentent un certain nombre de caractéristiques qui diffèrent ou qui n'existent pas sur les milieux terrestres, en raison des éléments physiques et biologiques propres aux océans et aux mers.
L'environnement marin est plus stable que l'environnement terrestre, avec des variations naturelles quotidiennes et annuelles plus faibles et donc des organismes adaptés à l'environnement marin qui sont vulnérables à de petites variations de leur environnement. De plus, l'environnement fluide conduit des organismes à passer leur vie entière dans la colonne d'eau sans jamais toucher le fond qui est souvent dans l'obscurité complète. Les courants d'eau sont plus influents sur les écosystèmes marins que ne le sont les courants d'air dans les écosystèmes terrestres, conduisant au fait que la filtration est un moyen majeur d'acquérir de l'énergie et à des dispersions très importantes des organismes à tous les stades de leur vie. La production primaire de la mer est en grande partie fournie par le phytoplancton unicellulaire, contrairement à ce qui se passe en milieu terrestre où les plantes vasculaires fournissent l'essentiel de cette production. À l'inverse, le phytoplancton ayant un cycle de vie plus court et un plus haut turnover, il répond plus vite que les plantes vasculaires terrestres à des perturbations.

La détermination particulière d’une catégorie de l’UICN appropriée peut convenir lorsqu’une aire protégée composée essentiellement de terres comprend aussi une composante marine. Dans ce cas-là, il n’est pas nécessaire d’en faire état comme deux composantes distinctes (une AMP et une aire terrestre protégée) : la règle des 75% peut convenir pour déterminer la catégorie appropriée pour la déclaration, si la composante terrestre couvre au moins 75 % de la surface totale. Si toutefois une juridiction compétente réclamait une gestion distincte pour la partie marine de l’espace protégé, il pourrait être pertinent de la considérer comme étant une AMP à part entière.

♦ Équivalent étranger : Marine protected areas (MPA).

Amphibie

♦ Apte à la vie en milieu aérien et aquatique, qui peut vivre aussi bien sur terre que dans l’eau.
♦ Équivalent étranger : Amphibious.

Amphibien

♦ Animal qui peut vivre aussi bien sur terre que dans l'eau. Le langage courant désigne sous le terme d'amphibiens, les batraciens, mais ces derniers n'en représentent qu'une petite partie.
♦ Équivalent étranger : Amphibian.

Amphibiome

♦ Subdivision azonale dont la végétation caractéristique correspond à des groupements permanents déterminés par un substrat périodiquement engorgé.
♦ Équivalent étranger : Amphibiome.

Amphibiotique

♦ Qualifie les espèces dont le cycle de vie se déroule en partie en eau douce et en partie en eau de mer.
♦ Synonyme : Diadrome, amphihalin.
♦ Équivalent étranger : Amphibiotic.

Amphidrome

♦ 1 -  Désigne une espèce parcourant à la fois le milieu aérien et la surface du sol.
   2 - Se dit d’un poisson qui se déplace entre eau douce et eau salée à une certaine époque de sa vie mais pas pour se reproduire.
♦ Équivalent étranger : Amphidromous.

Amphigée

♦ Désigne une plante ayant des fructifications à la fois aériennes et souterraines.
♦ Équivalent étranger : Amphigean.

Amphihalin

♦ Qualifie une espèce dont une partie du cycle biologique s'effectue en mer et une autre partie en rivière.
♦ Équivalent étranger : Diadromous.