Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Substrat

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Terme Définition
Substrat

♦ Sol rocheux sur lequel repose les écosystèmes.
En milieu marin, La notion de substrats durs (ou rocheux) s’oppose à celle de substrats meubles ; si dans le cas d’une falaise ou d’un platier rocheux, cette notion est évidente, elle devient délicate pour la série des fonds grossiers (cailloutis, graviers) conduisant insensiblement aux fonds meubles. La nature de la roche détermine sa résistance à l’érosion, et en conséquence la topographie, par érosion différentielle ; elle détermine aussi sa dureté à l’égard d’une faune perforante ainsi que son degré de fissuration.

> L’inclinaison du substrat va moduler l’éclairement reçu par les algues et influencera donc les peuplements. En zone des marées, les accidents topographiques comme les surplombs et grottes abritent des peuplements particuliers, différents des faces rocheuses avoisinantes. Plus bas, en dehors des premiers mètres sous le zéro, où l’éclairement est encore assez fort pour que les parois verticales portent des Laminaires, une distinction nette apparaît entre les surfaces éclairées porteuses de végétaux, et les surfaces sombres, verticales à surplombantes, revêtues d’une couverture à dominante animale L’inclinaison du substrat agit également par le biais de la sédimentation : des surfaces horizontales plus ou moins ensablées ou envasées portent des peuplements différents de celui des horizontales dépourvues de sédiment.

> Les substrats meubles sont constitués par l’association de divers éléments : des particules sédimentaires d’origine minérale et de dimensions extrêmement variables, de la matière organique particulaire issue de la décomposition des organismes animaux et végétaux, et de l’eau interstitielle. Du matériel d’origine vivante (débris de squelettes ou de tests calcaires ou siliceux, d’origine benthique ou planctonique) peut également former des dépôts organogènes meubles, abondants par exemple dans le domaine profond. La proportion relative de ces divers éléments détermine la structure physique du substrat et le microclimat du sédiment dans lequel vivent les organismes benthiques :

  • Substrat dominant >> Substrat qui représente plus de 5 % ( > 5%) de la surface mouillée totale de la station.
  • Substrat marginal >> Substrat qui représente moins de 5 % de la surface mouillée totale de la station.

♦ Équivalent étranger : Substrat.