Glossaire
Glossaires
Terme | Définition |
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Coaction | ♦ Influence que les organismes exercent les uns sur les autres. |
Coadaptation | Phénomène par lequel des espèces s'adaptent de façon réciproque l'une à l'autre en réponse aux changements de l'une ou de l'autre. Équivalent étranger : Coadaptation. |
COCOSI | ♦ Acronyme pour : "Comité de Coordination de Site". |
Codage de données | |
Code de bonne conduite | ♦ Énoncé, généralement écrit, d’engagements individuels destinés à appliquer les meilleures pratiques pour une activité déterminée ou pour la présence et la visite sur un site fragile. Un code de bonne conduite n’a aucune valeur contraignante. Il peut cependant conduire à des mesures coercitives s’il n’a pas été appliqué librement dans une aire protégée, par exemple. |
Coefficient d’aptitude biogène (Cb2) | ♦ Appréciation de 0 à 20 de la qualité biogène d’un site d’eau courante quelconque par rapport à une situation optimale correspondant à la meilleure combinaison du couple nature/variété de la macrofaune benthique relevée in situ et analysée suivant un protocole standard. Ce coefficient permet de différencier deux grands axes de perturbations selon deux indices notés sur 10. In mesure plus particulièrement la qualité de l’eau, alors que Iv définit la qualité de l’habitat (une grande variété s’explique par un grand nombre de niches écologiques. Ce calcul diffère de l’IBGN (voir plus loin) par le fait qu’on considère ici un nombre plus important de taxons indicateurs. Ces deux indices différents (In et Iv) permettent d’illuster la part respective de la qualité de l’habitat (en relation avec Iv) et de la qualité physico-chimique de l’eau (en relation avec In) dans l’indice Cb2. Cet indice s’écrit donc : Cb2 (/20) = Iv (/10) = In (/10)
♦ Équivalent étranger : Biogenic capacity coefficient. |
Coefficient d’association de Cole | ♦ Ce coefficient permet d'établir le degré d'association entre deux espèces A et B.
L'application de ce coefficient permet d'évaluer le degré d'association d'espèces prises deux à deux. |
Coefficient d’efficacité de la pluviosité pour la production | ♦ Acronyme : CEP CEP = Production (kg MS ha/a) / Précipitations (mm) ♦ Équivalent étranger : Coefficient of rainfall efficiency for production. |
Coefficient de Bray-Curtis | ♦ Indice de dissimilarité, développé en l’écologie végétale terrestre et emprunté par l’écologie marine, le coefficient de Bray-Curtis n’est pas affecté par les doubles-absences. Cependant, on lui reproche de donner plus de poids aux espèces abondantes qu’aux espèces rares, ce qui peut être modifié en effectuant une simple ou double transformation logarithmique des données d’abondance. δjk = Σ |Yij − Yik| / ( Σ (Yij + Yik) = 1 - 2W / A = B avec :
> L’indice de dissimilarité de Bray-Curtis varie entre 0 (valeurs identiques pour toutes les espèces) et 1 (aucune espèce en commun). Son complément est l’indice de similarité Sjk : Sjk = 1 - δjk
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Coefficient de concordance Kappa de Cohen | ♦ Le coefficient Kappa de Cohen est destiné à mesurer l’accord entre deux variables qualitatives ayant les mêmes modalités. Classiquement, il est utilisé afin de mesurer le degré de concordance entre les stades attribués par deux juges. Il peut également être appliqué afin de mesurer un accord intra-observateur.
La concordance observée est une proportion qui vaut la somme des effectifs concordants observés divisée par la taille de l’échantillon total. La concordance aléatoire est une proportion qui vaut la somme des effectifs concordants théoriques divisée par la taille de l’échantillon total. Le coefficient de concordance Kappa est un nombre sans dimension compris entre -1 et +1. ────────────────────────── |
Coefficient de dispersion | ♦ Pour qualifier les habitats urbains, le coefficient de dispersion est le rapport, sur un même territoire, de la somme des surfaces artificialisées de moins de 3 ha sur la somme des surfaces artificialisées de plus de 3 ha. Si le coefficient de dispersion est élevé, alors l’artificialisation sur le territoire est dispersée. Si le coefficient de dispersion est faible, l’artificialisation sur le territoire est davantage agglomérée, c’est-à-dire constituée majoritairement par de grands tissus urbains continus. Un taux de 10% signifie que les surfaces artificialisées continues de plus de 3 ha sont dix fois plus importantes que les surfaces de moins de trois hectares. |
Coefficient de Jaccard | ♦ Coefficient utilisé en phytosociologie pour établir les similitudes floristiques entre relevés. Il établit le rapport entre le nombre d’espèces communes à deux relevés effectués dans deux stations différentes :
♦ Équivalent étranger : Jaccard coefficient. |
Coefficient de Nash-Sutcliffe | ♦ Coefficient utilisée pour évaluer le pouvoir prédictif des modèles hydrologiques. Il se calcule par la résolution de l’équation : • 𝑄o est le débit observé Le coefficient de Nash-Sutcliffe prend des valeurs qui varient entre 1 et moins l’infini. Plus la valeur de Nash-Sutcliffe s’approche de l’unité, meilleure est la simulation. ♦ Équivalent étranger : Nash-Sutcliffe model efficiency coefficient. |
Coefficient de présence | ♦ Le coefficient de présence (CP) indique la proportion de relevés contenant l’espèce. Son échelle varie de I à V, correspondant à des intervalles déterminés : |
Coefficient morphodynamique, coefficient d’habitabilité | ♦ Indice de capacité d’accueil d’une station pour les macro-invertébrés benthiques. Cet indice, qui se présente sous la forme d’une note sur 20, prend en considération, la diversité du milieu (substrat, vitesses) et son attractivité. Il permet d’évaluer la capacité du cours d’eau à héberger une faune diversifiée, indépendamment de la qualité de l’eau et donc d’évaluer la qualité de l’habitat et sa capacité d’accueil vis-à-vis du macrobenthos, en fonction des couples substrat/vitesse inventoriés sur la station d’étude. Cet indice se calcule tel que : m = √N + √H1 + √H2
Une note éloignée de 20 indique une certaine pauvreté d’habitats de la station. ♦ Équivalent étranger : Morphodynamic coefficient. |