Glossaire
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Terme | Définition |
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Réserve de la biosphère | ♦ Zone recouvrant un écosystème ou une combinaison d'écosystèmes terrestres et côtiers/marins, reconnue au niveau international dans le cadre du programme de l'UNESCO sur l'Homme et la biosphère (Man and Biosphere [MAB]). Le but est de promouvoir une relation équilibrée entre les êtres humains et la biosphère et d'en offrir la démonstration. Les réserves de biosphère sont désignées par le conseil international de coordination du programme MAB, à la demande des États concernés. Chacune continue de relever de la seule autorité de l'État sur le territoire duquel elle est située.
Pour cela, une réserve de biosphère est composée de trois aires, une centrale, qui est un espace protégé (parc national, par exemple), une zone tampon dans laquelle les activités pratiquées ne mettent pas en péril le fonctionnement du système et une aire de transition où les activités humaines s'exercent avec peu de contraintes. ♦ Équivalent étranger : Biosphere reserve. |
Réserve naturelle intégrale | ♦ Espace réservé pour permettre le libre jeu des facteurs naturels sans aucune intervention extérieure, à l'exception des mesures de sauvegarde nécessaires à leur existence même. Tout prélèvement et toutes autres formes d'exploitation (forestière, agricole, minière, etc.) susceptibles de nuire ou d'apporter des perturbations à la faune et à la flore y sont interdits. Toute intervention en leur sein doit faire l'objet d'une autorisation spéciale délivrée par l'autorité compétente. |
Réserve naturelle intégrale | ♦ Espace réservé pour permettre le libre jeu des facteurs naturels sans aucune intervention extérieure,à l’exception des mesures de sauvegarde nécessaires à leur existence même. Tout prélèvement et toutes autres formes d’exploitation (forestière, agricole, minière,etc.) susceptibles de nuire ou d’apporter des perturbations à la faune et à la flore y sont interdits. Toute intervention en leur sein doit faire l’objet d’une autorisation spéciale délivrée par le ministre compétent. |
Réserve spéciale ou sanctuaire de faune | ♦ Dans la plupart des États, aires destinées à la protection de communautés caractéristiques de faune, plus spécialement des oiseaux sauvages et des espèces animales particulièrement menacées, ainsi que les biotopes indispensables à leur survie. Dans ces réserves, toute activité est subordonnée à la réalisation de l’objectif spécifique pour lequel elles ont été créées. Par ailleurs, tout aménagement doit favoriser les animaux dont la protection est recherchée. Elles sont créées dans la plupart des cas par décret, sauf au Togo où le ministre chargé des ressources forestières les met en place par arrêté. |
Réserves de la biosphère | ♦ Zones recouvrant un écosystème ou une combinaison d'écosystèmes terrestres et côtiers/marins, reconnues au niveau international dans le cadre du programme de l'UNESCO sur l'homme et la biosphère (MAB pour Man and Biosphere). Leur but est de promouvoir une relation équilibrée entre les êtres humains et la biosphère et d'en offrir la démonstration. Elles sont désignées par le conseil international de coordination du programme MAB, à la demande des États concernés. Chacune continue de relever de la seule autorité de l'État sur le territoire duquel elle est située. Les réserves de biosphère forment un réseau mondial,auquel les États participent à titre volontaire. > Les réserves de biosphère doivent remplir trois fonctions majeures :
Pour cela, une réserve de biosphère est composée de trois aires :
♦ Équivalent étranger : Biosphere Reserve network. |
Réservoir | ♦ 1. Hôte à long terme d’un pathogène. La transmission vers un hôte définitif, qui sera affecté, peut prendre différentes formes (simple contact, absorption d’aliments souillés ou infectés…). |
Réservoir biologique | ♦ Tronçon de cours d’eau ou annexe hydraulique qui va jouer le rôle de pépinière. À l’échelle d’un réseau hydrographique donné, l’idée est de préserver un linéaire dans une situation la plus proche de sa situation naturelle pour offrir aux peuplements (piscicoles notamment) la possibilité de se revitaliser, se régénérer, se reconstituer après un épisode hydrologique difficile notamment. |
Réservoir de barrage | ♦ Retenue d'eau créée par la construction d'un barrage sur un fleuve. Certains barrages sont utilisés par les oiseaux et revêtent ainsi une certaine importance pour leur conservation dans des zones où les plans d'eau propices sont peu ou pas nombreux. D'autres posent plus de problèmes en matière de conservation de la biodiversité locale, voire de santé humaine. La création de barrages n'est donc pas un acte sans conséquences à court, moyen et long terme et il est nécessaire d'envisager l'ensemble des avantages et des inconvénients avant de décider de leur création. |
Réservoir de biodiversité | ♦ Espace qui présente une biodiversité remarquable et dans lequel vivent des espèces patrimoniales à sauvegarder. En son sein la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d'espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l'accueil de nouvelles populations d'espèces. Un réservoir de biodiversité peut être isolé des autres continuités de la trame verte et bleue lorsque les exigences particulières de la conservation de la biodiversité ou la nécessité d'éviter la propagation de maladies végétales ou animales le justifient. > La sélection des réservoirs se fonde donc principalement sur les critères suivants :
♦ Équivalent étranger : Reservoir of biodiversity. |
Réservoir de carbone | ♦ Un ou plusieurs constituants du système climatique qui retiennent un gaz à effet de serre ou un précurseur de gaz à effet de serre (art 1.7 de la Convention sur les changements climatiques). |
Résident | ♦ Animal ou humain restant au même endroit toute l'année. |
Résidus | ♦ Déchets solides ou liquides d'origine industrielle, agricole ou domestiques. |
Résilience | ♦ Le mot résilience trouve son origine dans le mot latin resilio qui signifie « revenir en arrière ». Pour des systèmes liés à des moyens d’existence, la résilience repose sur quatre piliers pour anticiper les enjeux de ces moyens d’existence et le potentiel de changement, minimiser l’impact des vulnérabilités actuelles, récupérer des impacts du passé ainsi que des vulnérabilités actuelles et rebondir après une situation complexe. > La résilience est donc un concept avec des définitions écologiques, sociales et autres. En écologie, le terme est employé pour évoquer un organisme, une espèce (taxon) ou un écosystème capable de résister et de surmonter des perturbations majeures ou mineures (catastrophe naturelle, industrielle, etc.) pour retrouver un fonctionnement normal. La résilience est en général fonction de la diversité et de la complexité des écosystèmes et du patrimoine génétique des individus. Lorsque ce concept est utilisé pour un pays ou un territoire, il vise à évaluer la vulnérabilité sociale aux risques environnementaux et économique afin de renforcer sa robustesse face à des aléas extérieurs. Elle se fonde sur la stabilité des écosystèmes et sur la vitesse à laquelle cet écosystème retourne à son état d’équilibre après une perturbation. Le terme de récupération ou de résilience ingénieure a été remplacé par le concept plus large de résilience écologique, reconnaissant les multiples états stables et la capacité des systèmes à résister à des changements de régime et à maintenir leurs fonctions, par une réorganisation interne qualifiée de capacité adaptative. En sociologie et en psychologie, elle désigne la résistance à un traumatisme (ou une crise), le dépassement de cet événement puis la reconstruction de l’individu (ou de la société), ce qui ne s’apparente pas en général à un retour à la situation initiale. Enfin, la notion est également utilisée en économie où elle désigne la capacité des systèmes économiques et des individus à surmonter les épreuves économiques (chocs, crises, krachs). > Capacité d’un écosystème à recouvrer ses attributs structurels et fonctionnels après avoir subi une agression ou une perturbation. Des perturbations d’une amplitude suffisante ou de longue durée peuvent profondément affecter un écosystème et peuvent le forcer à atteindre un niveau au-delà duquel un régime différent de processus et de structures va dominer. On peut dire qu’un système résilient reste sensible à un même type de perturbation mais a la capacité de récupérer rapidement d’un point de vue écologique et social en améliorant la capacité à apprendre et à s’adapter.
Un écosystème résilient au climat devrait maintenir ses fonctions malgré les changements climatiques. > Gérer un écosystème pour améliorer sa résilience se focalise sur les caractéristiques et les processus de ce système ainsi que sur la capacité de ses propriétés à faire face à des événements sociaux ou écologiques. Gérer pour la résilience consiste à maintenir une diversité de fonctions, afin que le système maintienne ses processus structurants selon une large gamme de conditions et d’augmenter sa capacité à s’adapter. Le point le plus important pour les humains est de développer une gestion adaptative afin de réduire l’incertitude et de gérer ♦ Synonyme : Homéostasie. ♦ Équivalent étranger : Resilience. |
Résilience d’un écosystème |
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Résilience spatiale | ♦ Se définit comme la résilience écologique à des échelles spatiales plus grandes, au-delà des habitats locaux, ou par les façons dont une résilience à plus grande échelle agit sur la résilience locale et vice versa. La résilience spatiale peut également être considérée explicitement comme un arrangement spatial de différences dans les interactions parmi les élément internes et externes d’un système. |