Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

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Terme Définition
Observation

♦ Enregistrement d'une donnée prise sur une unité d'échantillonnage (mesure de la hauteur, comptage des effectifs).
♦ Équivalent étranger : Observation.

Occupation de l’espace

♦ Modalités d'utilisation de l'espace, agricole ou naturel, par les activités humaines.
♦ Équivalent étranger : Land use.

Océanodrome

♦ Qui se déplace uniquement à l'intérieur de la province océanique.
♦ Équivalent étranger : Oceanodromous.

Ocelle

♦ Oeil simple photorécepteur des insectes groupé par deux ou par trois sur le front ou sur le vertex.
♦ Équivalent étranger : Ocellus.

OFAC

♦ Créé en 2007, l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC) est une cellule spécialisée de la Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) qui met à disposition des données actualisées et pertinentes sur les forêts et les écosystèmes de la région, visant à informer la prise de décisions politiques et à promouvoir une meilleure gouvernance et une gestion durable des ressources naturelles. L’OFAC bénéficie de l’appui du projet RIOFAC, financé par l’Union européenne.
Site internet : https://www.observatoire-comifac.net/ofac/observatory
♦ Équivalent étranger : Central African Forests Observatory.

OGM

♦ Acronyme pour : "Organismes génétiquement modifiés".
♦ Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme (animal, végétal, bactérie) dont on a modifié le matériel génétique (ensemble de gènes) par une technique dite de « génie génétique » pour lui conférer une caractéristique nouvelle.

Un OGM est défini par la Directive 2001/18/CE comme « un organisme, à l'exception des êtres humains, dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle. » Cette définition est complétée par une liste de techniques de modification génétique et par une liste de techniques qui ne sont pas considérées comme entraînant une modification génétique. Cette directive exclut certaines techniques du champ d'application de la réglementation relative aux OGM.

> Les techniques de modification génétique sont, entre autres :

  • les techniques de recombinaison de l'acide désoxyribonucléique impliquant la formation de nouvelles combinaisons de matériel génétique par l'insertion de molécules d'acide nucléique, produit de n'importe quelle façon hors d'un organisme, à l'intérieur de tout virus, plasmide bactérien ou autre système vecteur et leur incorporation dans un organisme hôte à l'intérieur duquel elles n'apparaissent pas de façon naturelle, mais où elles peuvent se multiplier de façon continue ;
  • les techniques impliquant l'incorporation directe dans un organisme de matériel héréditaire préparé à l'extérieur de l'organisme, y compris la micro-injection, la macro-injection et la micro-encapsulation ;
  • les techniques de fusion cellulaire (y compris la fusion de protoplastes) ou d'hybridation dans lesquelles des cellules vivantes présentant de nouvelles combinaisons de matériel génétique héréditaire sont constituées par la fusion de deux cellules ou davantage au moyen de méthodes qui ne sont pas mises en œuvre de façon naturelle.

> Les techniques qui ne sont pas considérées comme entraînant une modification génétique, à condition qu'elles n'impliquent pas l'emploi de molécules d'acide nucléique recombinant ou d'OGM, sont :

>  Les techniques/méthodes de modification génétique produisant des organismes exclus du champ d'application de la réglementation sur les OGM, à condition qu'elles n'impliquent pas l'utilisation de molécules d'acide nucléique recombinant ou d'OGM autres que ceux qui sont issus d'une ou plusieurs des techniques/méthodes énumérées ci-après, sont :

  • la mutagenèse ;
  • la fusion cellulaire (y compris la fusion de protoplastes) de cellules végétales d'organismes qui peuvent échanger du matériel génétique par des méthodes de sélection traditionnelles.

Référence internet : https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quun-ogm

♦ Équivalent étranger : Genetically modified organism (MGO).

Oiseaux de mer

♦ Ensemble hétéroclite qui englobe l’ensemble des espèces qui fréquentent le milieu marin pendant tout ou partie de leur cycle biologique. On peut distinguer trois groupes qui diffèrent par leur biologie et le comportement des espèces (alimentation, repos, déplacements) : 

  • Les oiseaux pélagiques qui se distinguent des oiseaux marins côtiers par leur capacité à fréquenter le large (au-delà des 10 milles nautiques) et à y stationner quelle que soit la période. Ceci n'empêche pas le fait qu'ils puissent également être observés sur la frange côtière. 
  • Les oiseaux marins côtiers qui fréquentent davantage la bande côtière (entre la côte et 10 milles nautiques) où la bathymétrie est plus faible. Leur présence au large est occasionnelle et est surtout observée lors des phases de transit migratoire (donc envol). 
  • Les oiseaux littoraux qui passent la majorité de leur temps sur l'estran à se reposer et s'alimenter. Ces espèces ne sont pas capables de s'alimenter en mer et souvent ne peuvent pas se poser sur l'eau. Ils fréquentent donc le milieu marin surtout durant leurs déplacements migratoires ou lors des transits entre les sites d'alimentations et de repos.

> La communauté des oiseaux de mer est affectée par un certain nombre d’autres menaces qui se cumulent à la baisse de disponibilité de la ressource en nourriture induite par la concurrence avec les pêcheries :

  • La récolte directe d’adultes, de juvéniles et d’oeufs a probablement historiquement entraîné le déclin de populations les plus importants, en particulier dans l’Atlantique Nord. Cette mortalité supplémentaire persiste aujourd’hui, sous la forme de prises accidentelles par les engins de pêche 
  • La destruction des habitats de reproduction et leur colonisation par des espèces envahissantes et des agents pathogènes
  • Les impacts des marées noires et des pollutions chimiques et plastiques
  • Le changement climatique qui a un impact significatif sur les populations d’oiseaux de mer, directement et indirectement. Dans le dernier cas, cela peut entraîner des changements dans la disponibilité spatio-temporelle de la nourriture pour les oiseaux de mer, ce qui peut se produire en parallèle avec les impacts de la pêche et compliquer l’attribution du déclin de la population d’oiseaux de mer aux conséquences soit du changement climatique soit de la pêche.

♦ Équivalent étranger : Sea birds.

Oiseaux pélagiques

♦ « Pelagos » vient du grec et signifie la haute mer. Les organismes qui vivent en haute mer, donc loin au large des côtes, sont qualifiés de pélagiques. Les oiseaux sont présents sur presque toute la surface du globe, occupant les terres comme les océans.
Parmi les nombreuses espèces marines, certaines ne se contentent pas de peupler les côtes mais passent l’essentiel de leur vie en pleine mer. Ce sont des oiseaux extrêmement adaptés à cet environnement particulier. Leur plumage imperméable et leurs pattes palmées leur permettent de se poser en mer et de nager, voire de plonger. Ils ont généralement des glandes spécialisées dans l’excrétion du sel, qui, s’il était trop concentré, risquerait d’empoisonner leur organisme.
Les ressources alimentaires, recueillies à la surface de l’océan, ou carrément au cours de plongées dans le cas de certaines espèces, sont constituées de différents animaux marins, généralement de petite taille : poissons, mollusques, crustacés, plancton et, même, déchets organiques provenant des cétacés. Ces ressources se répartissent de manière hétérogène sur les océans, en fonction de la topographie des fonds marins, des courants marins, des saisons, etc. Les oiseaux pélagiques sont donc contraints, pour survivre, à de perpétuels déplacements sur d’immenses surfaces, en quête de nourriture. Beaucoup ont de longues ailes fines, et sont adaptés à de longs déplacements même par vent fort. Certaines de ces espèces effectuent les plus grandes migrations connues. Cependant, ces oiseaux ne s’affranchissent pas totalement des terres. En effet, pour se reproduire, il leur faut un endroit pour déposer les oeufs. Ils choisissent alors des sites protégés des prédateurs terrestres : îles abandonnées ou falaises inaccessibles.
L’introduction sur les îles, par l’homme, de prédateurs comme les rats ou les chats, a entrainé la disparition de populations entières d’oiseaux de mer. De plus, l’exploitation excessive des ressources marines par l’homme est également une terrible menace pesant sur ces espèces, dont certaines sont très menacées. http://www.cetace.info/les-oiseaux-pelagiques/
Équivalent étranger : Pelagic birds.

Oligoéléments

♦ Éléments minéraux indispensables à la vie avec des quantités très faibles nécessaires à cette fonction.
♦ Équivalent étranger : Oligoelements.

Oligohalin

♦ Désigne les milieux d'eaux douces et les organismes qui leur sont inféodés.
♦ Équivalent étranger : Oligohaline.

Oligohalobe

♦ Désigne des organismes planctoniques ou autres vivant à la surface des eaux dans des biotopes aquatiques titrant moins de 5 ‰ de salinité soit à la limite des eaux douces et saumâtres.
♦ Équivalent étranger : Oligohalobous.

Oligopélique

♦ Désigne des organismes édaphiques qui se développent dans les sols pauvres en argiles.
♦ Équivalent étranger : Oligopelic.

Oligophage

♦ Désigne le régime alimentaire des espèces pratiquant l'oligophagie.
♦ Équivalent étranger : Oligophagous.

Oligophagie

Désigne le fait qu'une espèce animale ne consomme qu'un tout petit nombre d'espèces végétales ou de proies, donc présente un régime alimentaire très spécialisé, le cas extrême étant la monophagie.
Équivalent étranger : Oligophagy.
Oligophotique

♦ 1. Désigne la zone d'un biotope aquatique qui correspond à la limite inférieure de la zone euphotique et à la zone dysphotique.
   2. Organisme qui se développe sous de faibles éclairements.
♦ Équivalent étranger : Oligophotic.