Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Glossaries

Term Definition
Édaphoclimax

♦ État climacique déterminé non pas par les conditions climatiques locales mais par la nature géologique du sol. Sur de tels milieux, la végétation ne correspond pas à celle qui prévaut sous le climat considéré mais est constituée par un nombre plus réduit d'espèces tolérantes à ces métaux.
♦ Équivalent étranger : Edaphoclimax.

Édaphologie

♦ Science qui étudie les sols en particulier en rapport avec leur usage agricole.
♦ Équivalent étranger : Edaphology.

Édaphon

♦ Ensemble de la flore microbienne et de la faune vivant dans l'eau interstitielle des sols.
♦ Équivalent étranger : Edaphon.

Éducation à la conservation (ou éducation à l’environnement)

♦ Le but de l'éducation à la conservation est d'améliorer la gestion des ressources naturelles et de réduire la dégradation environnementale. Elle tente d'augmenter la sensibilisation du public aux valeurs des ressources naturelles, pour maintenant et le futur et aux processus écologiques qui garantissent ces ressources. Elle montre également ce qui menace le bon fonctionnement de l'environnement et comment le public peut contribuer à améliorer la gestion en changeant son comportement.
Il n'y a pas un profil type d'éducateur à l'environnement mais une diversité d'acteurs qui pratiquent l'éducation à l'environnement dans des contextes variés.
♦ Équivalent étranger : Education to conservation.

EESS

♦ Acronyme pour : "Évaluation environnementale et sociale stratégique".
♦ Équivalent étranger :

Effet

♦ Correspond à un changement dans la situation en matière de développement entre l'achèvement des produits et la réalisation de l'impact. Il est directement ou indirectement attribuable à une action.
En matière de Dérangement, on parle d'effet lorsque le dérangement induit une modification de comportement ne conduisant pas à une augmentation de la mortalité de l'individu et de sa progéniture. L'effet sera dit significatif et devient synonyme d'impact, dans le cas contraire.
♦ Équivalent étranger : Effect.

Effet d'Allee

♦ Se produit quand de petites populations montrent une croissance très lente, voire négative alors qu’une croissance rapide est attendue. Les explications vont des difficultés à trouver un partenaire, une moins grande efficacité à obtenir de la nourriture, à élever la progéniture ou à obtenir un abri lorsque la taille du groupe est limitée. S’il y a un seuil de densité sous lequel le taux de croissance d’une population devient négatif, l’effet d’Allee peut mener à la disparition. Il peut être attribuable à de nombreuses causes, y compris le risque accru de prédation.

> L’effet d’Allee indique par ailleurs que la densité constitue un facteur écologique limitant pour une population naturelle, que sa valeur soit faible ou forte. Il stipule qu’il existe une corrélation positive entre la densité d’une population et son taux de croissance lorsque la population comporte relativement peu d’individus. Le taux de croissance de la population diminue quand sa taille diminue, et inversement, une augmentation de ce taux se produit quand sa taille augmente.

> Ce principe s’oppose à l’idée qu’il existe toujours une corrélation négative entre la densité d’une population et son taux de croissance, liée essentiellement aux phénomènes de compétition. De très nombreux mécanismes peuvent donner naissance à un effet Allee dans une population à faible densité, comme la consanguinité, la stochasticité démographique et les phénomènes de facilitation. On distingue deux formes de l’effet d’Allee :

  1. Un effet d’Allee élémentaire est observé quand un composant de la fitness individuelle, par exemple le taux de survie ou de reproduction, est positivement corrélé à la taille de la population. Ainsi, dans une même population il peut y avoir de nombreux effets Allee élémentaires.
  2. Un effet d’Allee démographique ne se manifeste que si les effets d’Allee élémentaires ne sont pas contrebalancés par des phénomènes de densité dépendance négative, comme la compétition. Dans ce cas, l’effet d’Allee s’observe à l’échelle de la population et va influencer la dynamique de cette dernière, pour des faibles densités.

> Pour constater un effet d’Allee démographique, il suffit d’observer l’évolution de la population à des faibles densités, alors que pour un effet d’Allee élémentaire, il faut parvenir à mesurer la variation de composants particuliers de la fitness à des faibles densités de population, ce qui est plus difficile à réaliser. Par conséquent, bien que théoriquement admis depuis longtemps, l’effet d’Allee élémentaire a été peu observé dans des populations naturelles, contrairement à l’effet d’Allee démographique dont on a trouvé des manifestations dans la majorité des grands taxa animaux.

> On sépare deux intensités d’effet d’Allee : forte ou faible. L’effet d’Allee est considéré comme fort lorsqu’il existe une densité de population, dite critique, en dessous de laquelle le taux de croissance par individu est négatif. L’effet d’Allee est dit faible si le taux de croissance par individu est toujours positif, mais plus faible pour des faibles densités que pour des densités plus élevées. Quoi que difficile à observer dans des populations naturelles, l’effet d’Allee est un principe théoriquement simple qui peut aisément être observé dans des modèles simples de dynamique de population.

 > En matière de conservation, quand des populations déclinent, différents processus peuvent opérer pour contribuer à ce déclin en agissant sur la fitness individuelle moyenne (probabilité de survie, taux de reproduction, taux de croissance). La synergie des différents types d’effets d’Allee peut augmenter le déclin et l’extinction plus qu’un seul en raison de l’auto-renforcement des rétroactions. Aussi ne pas connaître les effets d’Allee potentiels peut conduire à des biais sur le calcul de la taille minimale d’une population viable, sur les efforts de restauration et sur les prédictions relatives au taux d’extinction.

effet d alleeReprésentation schématique de l’effet d’Allee

♦ Équivalent étranger : Allee effect.

Effet d’accroissement

♦ Principe de financement selon lequel des activités financées produisent des avantages environnementaux globaux.
♦ Équivalent étranger : Incrementaly.

Effet d’isolement

♦ Caractérise les problèmes d'environnement qui se produisent dans les systèmes insulaires. Ces cas uniques prennent en compte l'isolement physique des îles en tant que fragments de terres exposés aux perturbations marines ou climatiques avec un accès limité à l'espace, aux produits et aux services en comparaison de la situation dans des aires continentales, mais incluant également des problèmes subjectifs comme la perception et le comportement des insulaires.
♦ Équivalent étranger : Isola effect.

Effet d’une immigration de source externe

♦ Immigration de gamètes ou d'individus ayant une possibilité élevée de réussir à se reproduire de telle sorte que la disparition ou le déclin d'une espèce sauvage peuvent être atténués. L'éventualité élevée d'une immigration de source externe réduit le risque de disparition.
♦ Équivalent étranger : Effect of an immigration.

Effet de barrière

♦ Effets combinés de la mortalité par collision, des obstacles physiques et de l’évitement, qui réduisent les possibilités et les taux de franchissement d’une infrastructure par les espèces.
♦ Équivalent étranger : Barrier effect.

Effet de barrière

♦ Effets combinés de la mortalité par collision, des obstacles physiques et de l’évitement, qui réduisent les possibilités et les taux de franchissement d’une infrastructure par les espèces.
♦ Équivalent étranger : Barrier effect.

Effet de barrière

♦ Effets combinés de la mortalité par collision, des obstacles physiques et de l'évitement, qui réduisent les possibilités et les taux de franchissement d'une infrastructure par les espèces.
♦ Équivalent étranger : Barrier effect.

Effet de bascule

♦ Désigne un processus de réponse fonctionnelle non linéaire qui se manifeste lorsqu'un prédateur se nourrit de plusieurs proies. Il se traduit par une variation du rythme de captures d'une des espèces de proies en fonction de son abondance relative par rapport à celui de l'autre ou des autres proies consommées.
♦ Équivalent étranger : Switching effect.

Effet de bordure

♦ On qualifie généralement les effets de bordures comme les changements physiques et biologiques des conditions d’un écosystème frontière ou d’écosystème adjacents. Les effets abiotiques sont principalement liés à l’évolution de variables physiques telles que les rayonnements, l’humidité, la température, la vitesse du vent ou les nutriments du sol. Les effets biotiques se réfèrent eux à des variables biologiques telles que la composition spécifique (faune et flore), la prédation, le parasitisme. L’effet de bordure peut impacter l’écosystème sur une profondeur variable suivant les paramètres : de plusieurs dizaines de mètres concernant la modification de l’humidité du sol, à plusieurs kilomètres concernant des paramètres biologiques comme le recrutement.
Plusieurs paramètres sont susceptibles de renforcer la présence et l’ampleur de l’effet de bordure. C’est le cas notamment de la vitesse du vent, de la température ou encore de la présence d’espèces exotiques et envahissantes. L’effet de bordure est généralement considéré comme ayant un impact négatif sur l’écosystème, toutefois il n’est pas nécessaire préjudiciable pour toutes les espèces, en particulier lorsqu’il y a un faible contraste entre la structure des deux écosystèmes adjacents.
♦ Équivalent étranger : Border effect.