Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Term Definition
Gestion forestière durable

♦ Processus qui vise à garantir que les biens et services dérivés des forêts remplissent les besoins actuels tout en préservant leur biodiversité, leur productivité, en sécurisant leur viabilité et en contribuant au développement à long terme. La gestion forestière englobe les aspects administratifs, légaux, techniques, économiques, sociaux et environnementaux de la conservation et de l'utilisation des forêts. Elle implique différents degrés d'interventions humaines, allant des actions visant à sauvegarder et à maintenir l'écosystème forestier et ses fonctions jusqu'à favoriser des espèces ou groupes d'espèces intéressants sur les plans sociaux et économiques pour améliorer la production de biens et de services. Le contenu et la structure de la gestion forestière durable diffèrent entre les régions et les pays.

> Les mesures de gestion doivent se définir autour de sept thèmes centraux :

> Les paramètres écologiques susceptibles d’influencer la biodiversité, sont déterminés par le choix de gestionnaires forestiers dans leurs démarches d’aménagement. Ces paramètres sont les suivants :

> Ces choix ont des conséquences sur le maintien ou la suppression des stades successionnels de début et de fin de succession sylvogénétique. Ils conditionnent la présence d’éléments typiques de ces stades, qui structurent les communautés végétales ou animales en offrant des habitats spécifiques :
  - en fin de succession, ce sont le bois mort ou le bois de décomposition, les cavités dans le bois, les chablis.
  - en début de succession, ce sont les peuplements à essence pionnière. 
La diminution de ces habitats, ou leur fragmentation spatiotemporelle, peut mettre en danger les espèces qui leurs sont inféodées.

  • Les modèles de sylviculture sont appliqués par essence dominante et par type de stations. Ils ont des conséquences sur le régime des coupes, dont l’action s’apparente à celle des perturbations au sens écologique du terme. On note que les modalités d’exploitation comme les perturbations du sol et les traitements des rémanents influent aussi à court terme les communautés végétales et animales.
  • Le choix des essences dominantes a des conséquences sur la composition des essences forestières. 
  • Le mode des traitements et le régime des coupes ont des conséquences sur la structure des peuplements forestiers et le mode de régénération, sur la diversité génétique des essences forestières.
  • Les travaux associés à la phase de régénération ont des conséquences sur la biodiversité en lien avec les travaux de préparation du sol comme la fertilisation, l’amendement et l’utilisation d’herbicides 
  • Les actions de la gestion conservatoire sur des habitats particuliers comme talus, pelouses, zones humides, peuplements remarquables : ces choix ont des conséquences sur la diversité génétique des essences forestières en fonction de la taille des peuplements classés mis en réserve
  • L’infrastructure : le schéma de desserte fait partie des facteurs spatiaux jouant un rôle sur la répartition des espèces à travers des processus de fragmentation d’habitat ou au contraire, de corridors. 
  • L’activité cynégétique : le prélèvement d’individus a des conséquences directes sur les facteurs démographiques de la population chassée, et aussi sur d’autres populations animales, à cause du dérangement induit par la fréquentation humaine : échecs de reproduction, distance de fuite, changement dans l’utilisation de territoire
  • La fréquentation par public : la nature de la fréquentation et son organisation spatiale peuvent avoir des effets sur la faune et la flore. • La nature et la répartition des boisements et/ou défrichements : les défrichements conduisent à des pertes et des fragmentations d’habitats forestiers d’intérieur, tout en augmentant les lisières entre zones boisées et non boisées.
  • La nature et la répartition des haies, bosquets, ripisylves qui jouent un rôle de corridors boisés.

Équivalent étranger : Wise use forest management.

Gestion forestière participative

♦ Processus qui vise à assurer une utilisation durable des forêts pour satisfaire équitablement les besoins locaux tout en assurant la soutenabilité environnementale. Ce terme est utilisé comme terme ombrelle, couvrant la gestion forestière, la gestion forestière conjointe, la gestion forestière collaborative et la foresterie communautaire.
> La participation des humains est de type privé, ou de type communautaire, passive ou active.

  • La participation privée peut prendre la forme de différentes activités, comme la foresterie agricole, l’agroforesterie, la culture de jeunes plans, des entreprises fondées sur l’exploitation du bois. La foresterie agricole promeut le développement d’arbres valorisés commercialement par les agriculteurs sur leurs terres en tant que culture unique, ou associée à d’autres cultures. Les petites entreprises traitant des produits forestiers ne requièrent pas un droit de propriété sur les forêts.
  • Dans la participation passive, les populations tirent quelques avantages de la forêt ou peuvent être impliquées dans une certaine limite dans différentes activités, sans avoir à partager les processus de gestion et de prise de décision. La gestion conjointe des forêts est une approche développée dans les années 1980 et fondée sur l’hypothèse que la conservation des forêts naturelles et mieux assurée par un pouvoir légal officiel couplé avec l’implication active des populations locales. L’usufruit de la forêt est partagé entre la structure chargée de la conservation et la communauté locale. Le droit de propriété officiel, de même que la responsabilité totale pour formuler et exécuter le plan de gestion restent des prérogatives de l’organisation gestionnaire.
  • Les éléments essentiels d’une participation active de la communauté sont l’initiative et l’implication dans les prises de décisions. L’implication inclut la planification et l’établissement de but, la mobilisation de ressources, la prise de décisions, puis leur mise en oeuvre, la gestion et l’administration, le suivi et l’évaluation, comme la distribution des terres, du travail et des autres ressources de la communauté. Les terres peuvent être sous propriété collective ou individuelle, sous le contrôle de la communauté ou de privés, avec une gestion coopérative. Le pouvoir central joue un rôle limité et la plupart des bénéfices vont à la communauté.

♦ Équivalent étranger : Collaborative (or joint) forest management.

Gestion intégrée

♦ Processus de gestion itératif et concerté dont le but est d'engager une réflexion et des actions communes en faveur du développement durable d'un territoire.
♦ Équivalent étranger : Integrated management.

Gestion intégrée des bassins versants

♦ Intégration de la planification et de la gestion avec des préoccupations environnementales, sociales et de développement économique, dans l'objectif explicite d'améliorer le bien-être humain à l'échelle d'un bassin versant.
♦ Équivalent étranger : Integrated river basin management.

Gestion intégrée des ravageurs

♦ Approche efficace et respectueuse de l'environnement de gestion des ravageurs qui repose sur une combinaison de pratiques de bon sens. Les programmes de gestion intégrée des ravageurs utilisent des informations actualisées et les plus complètes possibles sur le cycle de vie et les interactions des ravageurs avec leur environnement. Cette information, combinée avec les méthodes de contrôle disponibles, est utilisée pour les gérer avec des coûts les plus bas possible, avec le moins de risques possibles pour les humains et l'environnement.
L'approche peut être appliquée dans des situations agricoles ou non agricoles, telles que les habitations, les jardins... Elle tire profit de toutes les options de gestion des ravageurs, incluant l'usage précautionneux, ou du moins sensé l'être, des pesticides. La production d'aliments biologiques applique de nombreux concepts similaires à ceux de la gestion intégrée des ravageurs mais limite l'usage des pesticides à ceux qui sont produits par des sources naturelles.
♦ Équivalent étranger : Integrated pest management.

Gestion interventionniste

♦ Processus fondé sur le fait qu'il est souhaité conserver un écosystème à un stade particulier de son évolution ou retrouver un écosystème qui a été détruit ou dégradé. Le débat sur la nécessité ou pas d'intervenir est constant dans le monde de la conservation et de l'écologie appliquée, sans que partisans et adversaires de l'intervention puissent avancer des arguments définitifs.
En réalité, l'intervention ou la non-intervention dépendent fortement des conditions locales et aucune doctrine définitive ne peut être mise en œuvre. Le principe de précaution souvent invoqué pour étayer une non-intervention est certainement le moins valable car il empêche toute progression dans la connaissance du fonctionnement des milieux. On peut y opposer le principe de gestion adaptative, défini plus haut, qui permet de tirer profit des expérimentations réelles et ne repose pas sur des suppositions qui, par définition, ne sont pas étayées par des expérimentations concrètes.
♦ Équivalent étranger : Interventionist management.

Gestion participative

♦ Cadre qui prévoit que les usagers prennent part à la gestion. Ce terme est synonyme de cogestion, de gestion conjointe ou mixte, de gestion multipartenariale ou d'accord conjoint de gestion et décrit une situation dans laquelle toutes les parties prenantes intéressées sont associées aux activités de gestion. La gestion participative repose donc sur la mise en place, par le gestionnaire, d'un partenariat avec les structures et communautés locales, partenariat qui concerne les décisions à prendre, la répartition des coûts des opérations menées et des bénéfices obtenus. La gestion participative décrit une forme de partenariat par lequel toutes les parties prenantes intéressées s'accordent pour partager les fonctions de gestion et les droits et responsabilités sur une portion de territoire ou une gamme de ressources. La gestion participative implique que soit reconnue une légitimité aux communautés dans la gestion du milieu naturel. Les parties prenantes sont conscientes de leur rôle et ont des connaissances et compétences qui leur permettent d'apporter une contribution à la gestion.

Différents modes de participation (d’après Barrow & Murphree, 2001, traduit et adapté par différents auteurs)

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Types Caractéristiques
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Participation La population participe en étant informée de ce qui arrive ou est arrivé. passive La communication est en général à sens unique, les réactions des ou persuasion individus n'étant pas prises en compte. Cette approche est ancienne et n'est plus recommandée.
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Participation La population participe en répondant à des questions conçues par à l'apport le personnel de l'aire protégée. d'informations La population n'a pas l'occasion d'influencer l'avancement des travaux car les résultats ne lui sont ni communiqués ni vérifiés par elle.
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Participation La population participe en étant consultée, des agents extérieurs sous forme écoutant ses points de vue. Les agents extérieurs définissent à la de consultation fois les problèmes et les solutions, modifient parfois ces dernières en tenant compte des réponses de la population. Elle ne participe pas aux prises de décisions, étant donné que les points de vue n'incluent pas toujours ceux de la population. Cette méthode n'est pas conseillée car elle ne permet pas l'implication des populations dans les processus de décision.
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Participation La population participe en fournissant des ressources, par exemple en échange de la main-d'œuvre, en échange d'aliments, d'argent, etc. d'incitations Elle ne participe pas aux expériences et n'est pas motivée à matérielles poursuivre les activités lorsque les incitations cessent. Ce type de participation est trop ponctuel pour être véritablement efficace, mais parvient parfois à des résultats concrets.
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Participation La participation constitue un moyen de mener à bien des projets, fonctionnelle comme, par exemple, la diminution de l'opposition à une aire protégée. Les populations peuvent participer en formant des groupes qui vont travailler sur des objectifs prédéterminés dans le projet. Une telle implication peut être interactive et impliquer une participation dans la prise de décisions, mais elle se produit généralement quand l'essentiel des décisions est déjà pris.
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Participation La population participe à l'analyse conjointe, à l'élaboration de plans interactive d'action et à la formation ou au renforcement de groupements locaux. La participation est considérée comme un droit et pas uniquement comme un moyen de mener à bien un projet. Le processus implique la mise en place de méthodes de participation destinées à trouver des solutions aux problèmes locaux. Comme les populations prennent en charge les décisions locales et déterminent comment les ressources peuvent être utilisées, elles sont motivées pour maintenir les structures, les pratiques et les ressources locales. Elle implique cependant des temps longs pour sa mise en œuvre.
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Auto- La population participe en prenant des initiatives sans recours aux mobilisation institutions extérieures pour changer les systèmes. La population peut à l'occasion contester la distribution inéquitable des biens et du pouvoir.
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Gestion Se définit par l'absence de délocalisation des populations. inclusive Le principe repose sur deux postulats : 1. Le bien-être des populations doit primer. On a appliqué cette approche dans les parcs nationaux habités et les administrations locales ont été fortement impliquées dans la planification de la gestion. 2. Le maintien des résidents dans l'aire protégée comporte plus d'avantages que d'inconvénients pour les objectifs de conservation.
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Approche Initiée par l'UNESCO à travers son programme « l'Homme et la « zone tampon » biosphère », elle est liée à la notion de « réserves de biosphère ». Le principe consiste à diviser la réserve en deux zones : « une zone noyau excluant toute occupation ou utilisation humaine et isolée du monde extérieur par une zone tampon ». Celle-ci est définie comme « une zone, périphérique d'un parc national ou d'une réserve équivalente, dans laquelle certaines restrictions sont imposées sur l'utilisation des ressources, ou pour laquelle des mesures spéciales sont prises pour améliorer la valeur de conservation de la région concernée ». La méthode des zones tampons s'inscrit dans la logique « gestion des conflits ». elle est parfois critiquée comme un processus progressif de déclassement de l'aire protégée.
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« Benefit- Le principe du partage des avantages a été formalisé et posé sharing » comme une règle dans la gestion de la biodiversité. « Le partage juste Bénéfices et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources contre génétiques » est un des trois principes de base de la convention sur Ressources la diversité biologique, les deux autres étant « la conservation de la diversité et l'utilisation durable des ressources génétiques ».
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♦ Équivalent étranger : Participative management.

Gestion spatiale par objectifs

♦ Processus qui vise à disposer de mesures répondant aux objectifs écologiques identifiés dans les écosystèmes définis dans leurs trois dimensions. Ce processus ne constitue pas le mode de gestion le plus facile, mais il est préconisé parce que dans le contexte d'unités de protection situées sur des territoires à usages partagés, l'interférence des activités humaines avec la dynamique des milieux conditionne leur évolution, et le recours à une zonation reste le meilleur moyen pour espérer résoudre des contradictions difficiles à gérer.
D'une part, il offre un cadre pour développer une négociation-concertation avec les populations et les usagers, et, d'autre part, il favorise l'application de la démarche d'ouverture, qui élargit l'assise fonctionnelle du site à la région entière où il se situe. Cette gestion spatiale a l'avantage de structurer fonctionnellement un espace et donc de rendre le projet lisible et décryptable par tous.
Outil de gestion, donc outil « évolutif » par excellence, la zonation est susceptible de se modifier, sur des échelles de temps de 5 à 10 ans, et d'être affinée en fonction des connaissances que les gestionnaires accumulent, afin de tenir compte des contraintes écologiques, socio-économiques et culturelles. La gestion spatiale par objectifs ne constitue pas le mode de gestion le plus facile, mais elle est préconisée parce que dans le contexte d’unités de protection située sur des territoires à usages partagés, l'interférence des activités humaines avec la dynamique des milieux conditionne leur évolution, et le recours à un zonage reste le meilleur moyen pour espérer résoudre harmonieusement des contradictions difficiles à gérer. D’une part il offre un cadre pour développer une négociation-concertation avec les populations et les usagers, et d’autre part, il favorise l’application de la démarche d’ouverture, qui élargit l’assise fonctionnelle de l’aire protégée à la région entière où elle se situe.
Cette gestion spatiale a l'avantage immédiat de structurer fonctionnellement un espace et donc de rendre le projet lisible et décryptable par tous. Il est en effet primordial dans ce type de gestion, de pouvoir développer progressivement une assise sur un mode partenarial.
♦ Équivalent étranger : Spatial management by objectives.

Gestion transfrontalière des ressources naturelles

♦ Tout processus de collaboration de part et d'autre des frontières qui augmente l'efficacité de la gestion des ressources naturelles ou des objectifs de conservation de la biodiversité.
♦ Équivalent étranger : Transboundary management of natural resources.

Gestionnaires d’aires protégées

♦ Personnes physiques ou morales chargées de gérer une ou plusieurs aires protégées en leur qualité de propriétaire ou au nom d'un organisme qui les a spécialement désignées et qui attend de leur part des résultats en matière de conservation des habitats, des espèces végétales et animales, ou du patrimoine géologique ou paléontologique.
Ils doivent répondre à un certain nombre de critères :

  • Se montrer compétents en matière de conservation 
  • Être sensibles aux besoins des parties prenantes 
  • Pouvoir attirer et conserver le personnel adéquat 
  • Être capables de développer une attitude positive et un engagement du personnel à tous les niveaux 
  • Disposer d'une structure décentralisée dans laquelle le personnel peut donner son avis sur les décisions à prendre en lien avec ses activités
  • Avoir un grand sens de l'identité, particulièrement au niveau du personnel de terrain qui doit se sentir comme faisant partie d'un ensemble
  • Disposer d'une grande transparence institutionnelle et d'un flux d'information effectif à tous les niveaux de l'institution
  • Disposer de ressources financières stables sur du long terme • Disposer d'un bon système d'évaluation et de suivi.

♦ Équivalent étranger : Managers of protected areas.

GFW

♦ Acronyme pour : "Global Forest Watch".
GFW est une plateforme en ligne qui met à disposition des données et des outils de suivi des forêts. Grâce aux nouvelles technologies, GFW permet à chacun d'accéder à des informations en temps quasi-réel afin de savoir où et comment les forêts du monde entier évoluent.

> L'application mobile Forest Watcher - développée en Open Source - permet aux utilisateurs d'utiliser les données géographiques de GFW hors ligne. Elle permet également de surveiller et contrôler les forêts sur le terrain, directement depuis un smartphone et d'établir des rapports.

Site internet : https://www.globalforestwatch.org/

Gibier

Animaux chassés pour le sport ou l'alimentation. Ce terme ne devrait être utilisé que pendant la période d'ouverture de la chasse. En dehors de celle-ci, toutes les espèces doivent être considérées comme protégées.
Équivalent étranger : Game, quarry.
GIE

♦ Acronyme pour : "Gestion Intégrée de l’Environnement"
♦ Approche holistique, appliquée et stratégique qui reconnaît les relations entre systèmes sociaux et écologiques, et insiste sur les moyens de mise en oeuvre de la gestion adaptative, notamment les interactions entre acteurs, la planification participative, la coordination, la concertation, et le consensus.
♦ Équivalent étranger : Integrated Environmental Management.

GIEC

♦ Acronyme pour : "Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat".
Le GIEC est composé d'environ 2.500 scientifiques travaillant sur la question du changement climatique et publie de nombreuses études démontrant, notamment, qu'il y a une influence perceptible de l'activité humaine sur le climat global. Depuis sa création, en 1998, il s'agit du principal groupe-conseil des pays formant la Conférence des parties de la convention sur le changement climatique. Deux ans après sa création, le GIEC publie son premier rapport dans lequel il affirme qu'il y a des raisons de d'accepter comme fondées deux idées. Premièrement, que la planète se réchauffe. Deuxièmement, que les activités humaines en sont la cause.
♦ Équivalent étranger : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change)

Gîte

Endroit dans lequel un animal se dissimule et se repose. Chez les chauves-souris, un gîte est un espace dans lequel des individus d'une seule espèce ou de plusieurs espèces se retrouvent pour hiberner.
Équivalent étranger : Shelter.