Glossary
Glossaries
Term | Definition |
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Écologisme | ♦ Courant de pensée philosophique et politique qui prône une organisation des systèmes économiques de production et de consommation, ainsi qu’un aménagement des territoires n’entravant pas la stabilité et les dynamiques de la nature et visant à prendre les mesures permettant de mettre fin à leur dégradation. |
Écologiste | ♦ Militant de la protection de l'environnement qui dénonce les effets de l'Homme sur les équilibres naturels. |
Écologue | ♦ Chercheur qui travaille dans la discipline scientifique de l'écologie. |
Écomorphe | ♦ Se dit d’une espèce qui est adaptée à un environnement en raison de ses caractéristiques morphologiques. |
Économie bleue | ♦ Développement économique fondé sur la mer qui conduit à améliorer le bien-être et l'équité sociale, tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et les impacts écologiques négatifs. Deux définitions sont données à cette notion : 2 - Tel que défini dans la Charte sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique (Charte de Lomé), le terme économie bleue englobe les activités économiques des espaces marins et aquatiques dans les océans, les côtes, les mers, les fleuves, les lacs, les nappes phréatiques, les zones humides, les plaines inondables et les ressources en eau associées. Les gouvernements africains mettent de plus en plus en place une économie bleue ou océanique en tant que stratégie de développement économique visant à améliorer le bienêtre humain et l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et les pénuries écologiques. L’Union africaine définit l’économie bleue ou océanique comme « le développement économique durable des océans comme un développement régional intégrant l’utilisation des mers et des océans, des côtes, des lacs, des fleuves et des eaux souterraines à des fins économiques, notamment entre autres, dans la pêche, les mines, l’énergie, l’aquaculture et le transport maritime, tout en protégeant la mer pour améliorer le bien-être social », soulignant ainsi les caractéristiques qui rendent une économie bleue ou océanique plus locale et plus résiliente, afin de réduire à la portion congrue la probabilité que des chocs à l’instar des perturbations économiques ou environnementales se transforment en crises régionales, voire mondiales, comme c’est le cas actuellement. L'économie bleue a le potentiel d'améliorer le profil économique des nations grâce aux voies de l'innovation, de la durabilité et de l'exploitation des ressources vivantes et non vivantes inexploitées des océans, des mers, des baies et des estuaires. Les principaux secteurs de l'économie bleue comprennent la biodiversité marine, les ressources minérales des océans et des mers, les ressources naturelles renouvelables, le transport maritime, le tourisme côtier, lesmoyens de subsistance en mer, etc. L'un des principaux objectifs de l'économie bleue est de réduire l'empreinte carbone, qui est une assurance de pérenniser la biodiversité marine. Quelques exemples de l’économie bleue |
Écopastoralisme | ♦ Intégration des pratiques d’élevage extensif dans la gestion écologique des paysages ruraux. |
Ecopath | ♦ Modèle destiné à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes marins et notamment le rôle joué par différents taxons ou à évaluer les conséquences des pressions anthropiques. Il s’agit donc de la représentation d’un écosystème marin présentant un équilibre dans les flux de biomasse. > Ecopath a pour but de modéliser le fonctionnement trophique d’écosystèmes aquatiques en y incluant la pêche. Il s’agit d’un modèle constitué de boîtes reliées par des équations linéaires représentant l’écosystème à l’état stable (aucune influence du temps). Les deux principales équations du modèle sont les suivantes : • Production = Prédation + Pêche + Mortalités autres + Biomasse accumulée + Migration nette Chaque boîte constitue une unité biologique qui regroupe les espèces (ou stades biologiques) ayant un comportement trophique identique (régimes alimentaires proches et prédateurs communs) et est notamment caractérisée par son niveau trophique. Une boîte Ecopath peut correspondre à un groupe d’organismes ou à un stade de développement précis d’un organisme. > Ecopath peut être utilisé pour :
♦ Site internet : www.ecopath.org ♦ Équivalent étranger : Ecopath. |
Écopathologie | ♦ Approche écologique de l’état sanitaire d’une végétation par la prise en compte des paramètres du milieu. |
Écopaysage | ♦ Paysage, naturel ou non, considéré sous l’angle de son fonctionnement écologique. |
Écophase | 1. Stade du développement d'un organisme animal caractérisé par une adaptation à des conditions écologiques particulières, l'habitat et l'écophysiologie d'une écophase larvaire pouvant même être radicalement différents de celui de l'organisme adulte correspondant. 2. Période de la vie d'un animal au cours de laquelle celui-ci vit dans un même biotope et a le même régime alimentaire. Équivalent étranger : Ecophase. |
Écophénoménologie | ♦ Concept né de la rencontre de la réflexion phénoménologique et des préoccupations nouvelles de l’écosophie au début des années 1980, grâce aux travaux de Erazim Kohak et de Neil Everden. Pour ces deux auteurs, l’approche phénoménologique de la nature est plus qu’une simple alternative : c’est la réponse requise à l’obsession occidentale pour le monde de la technique, qui réduit la nature à de la matière quantifiable et utilisable pour l’Humain. L’écophénoménologie tente de dégager les éléments fondamentaux de l’expérience humaine avec le monde. > Ainsi , les écophénoménologues pensent que la crise environnementale actuelle est autant une question géophysique que métaphysique, et qu’une reconceptualisation des relations humaines avec la terre est nécessaire pour se défaire des préjugés métaphysiques qui poussent à ne considérer le monde naturel que sous l’angle de sa valeur utilitaire technique. ♦ Équivalent étranger : Ecophenomenology. |
Écophysiologie | ♦ Domaine de l'écologie qui étudie au plan qualitatif et quantitatif, en intégrant les réponses comportementales et physiologiques, les adaptations fonctionnelles des organismes aux facteurs écologiques limitants propres à leur environnement |
Écopotentialité | ♦ Potentiel de biodiversité d'un lieu et intérêt écologique de ce lieu. Cette notion, dite également de potentialité écologique caractérise :
Les potentialités écologiques d’un espace naturel traduisent l’importance que cet espace est susceptible d’avoir pour la conservation de la biodiversité à l’échelle du territoire considéré. La notion scientifique ou administrative d'écopotentialité est récente et s'appuie donc notamment sur des notions d'écologie rétrospective. Elle peut aussi être appliquée à un milieu totalement artificiel (terril, friches, terrains de dépôt, carrières). Ce potentiel est déterminé par certaines caractéristiques des milieux (taille, présence ou absence d'eau, d'une cryptobanque de graines, pollution plus ou moins dégradable, pH, etc.) et leur positionnement par rapport au réseau écologique existant ou à venir. > En fonction de son histoire, de l’environnement qui l’entoure, des habitats qui le composent ou qui le composeront, un site construit est susceptible de voir s’installer différentes espèces animales et végétales. Le potentiel écologique se caractérise de manière quantitative et qualitative :
♦ Lien internet : http://www.biodiversite-positive.fr/ecopotentialites-des-amenagements/ ♦ Équivalent étranger : Ecopotentiality. |
Écoproduit, produit écologique | Produit qui conduit à un impact inférieur à l'environnement qu'un autre produit de même fonction. Équivalent étranger : Ecoproduct. |
Écoprovince | Partie d'une écozone caractérisée par de grands assemblages de formes structurelles ou de surface, de domaines fauniques, de végétation, de sols, d'hydrologie et de macroclimat. Équivalent étranger : Ecoprovince. |