Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Term Definition
CNRS

♦ Acronyme pour : "Centre National de Recherche Scientifique"

CNULD

Acronyme pour :  "Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification".

La CNULD (ou CLD) a pour objectif de lutter contre la désertification et d’atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, grâce à des mesures efficaces à tous les niveaux, appuyées par des arrangements internationaux de coopération et de partenariat, dans le cadre d’une approche intégrée compatible avec le programme Action 21, en vue de contribuer à l’instauration d’un développement durable dans les zones touchées.

> La Convention offre de nouveaux espoirs dans la lutte contre la désertification

Le problème de la dégradation des terres dans les régions arides n'a cessé de s'aggraver au cours des vingt dernières années. La CNULD  propose une manière entièrement nouvelle de gérer les écosystèmes arides et -ce qui n'est pas moins important- les flux d'aide au développement.

> Plan-cadre stratégique décennal visant à renfor cer la mise en oeuvre de la convention (2008–2018)

En septembre 2007 à Madrid, la huitième Conférence des parties a adopté le Plan-cadre stratégique décennal destiné à renforcer la mise en oeuvre de la Convention (la Stratégie). La Stratégie propose des objectifs opérationnels qui se déclinent à travers des axes tels que la sensibilisation de l’opinion publique, la mise en place de cadres politiques, ou la construction de capacités nouvelles en termes d’innovation scientifique et technologique.

> La Convention remodèle le dispositif de l'assistance internationale

Elle cherche à engager les pays et institutions donateurs et les pays bénéficiaires dans un nouveau partenariat. Dans le cas de l'Afrique, les rôles respectifs des donateurs et des bénéficiaires sont définis avec précision dans des accords de partenariat élaborés conjointement. L'objectif est de faire en sorte que les programmes de financement soient mieux coordonnés, que le financement soit fondé sur les besoins des pays touchés, que les donateurs puissent être assurés que leurs fonds seront utilisés à bon escient, et que les bénéficiaires tirent le meilleur parti des sommes placées à leur disposition.

> Un développement participatif

L'accent est placé sur la démarche verticale « ascendante », partant de la base, avec une forte participation locale dans la prise de décisions. Les collectivités et leurs dirigeants, ainsi que les organisations non gouvernementales, les experts et les fonctionnaires coopèrent dorénavant étroitement pour définir les programmes d'action.

Lien intenet : https://www.unccd.int/resource/convention-text

♦ Équivalent étranger : United Nations Convention to Combat Desertification, UNCCD.

Co-marketing

♦ Forme de marketing où l’organisme de gestion de l’aire protégée travaille avec des partenaires pour promouvoir des opportunités touristiques qui bénéficieront à toutes les parties.
♦ Équivalent étranger : Co-marketing.

Coaction

♦ Influence que les organismes exercent les uns sur les autres.
♦ Équivalent étranger : Coaction.

Coadaptation

Phénomène par lequel des espèces s'adaptent de façon réciproque l'une à l'autre en réponse aux changements de l'une ou de l'autre.
Équivalent étranger : Coadaptation.
COCOSI

♦ Acronyme pour : "Comité de Coordination de Site".
Le Comité de coordination des sites a pour mandat de coordonner les ressources humaines et matérielles en lien avec des sites de recherche. Il est composé des directeurs scientifiques, des responsables de site et de l'adjoint aux directeurs scientifiques.

Codage de données

♦ Processus consistant à traduire chaque point de référence en préparation d'une analyse.
♦ Équivalent étranger : Data coding scheme.

Code de bonne conduite

♦ Énoncé, généralement écrit, d’engagements individuels destinés à appliquer les meilleures pratiques pour une activité déterminée ou pour la présence et la visite sur un site fragile. Un code de bonne conduite n’a aucune valeur contraignante. Il peut cependant conduire à des mesures coercitives s’il n’a pas été appliqué librement dans une aire protégée, par exemple.
Le code de bonne conduite s’applique aux individus, contrairement à une charte des bonnes pratiques qui concerne une catégorie d’usagers et est signée par un représentant d’une structure au nom de l’ensemble des membres de celle-ci, qui s’engagent donc à la respecter.
♦ Équivalent étranger : Code of conduct.

Coefficient d’aptitude biogène (Cb2)

♦ Appréciation de 0 à 20 de la qualité biogène d’un site d’eau courante quelconque par rapport à une situation optimale correspondant à la meilleure combinaison du couple nature/variété de la macrofaune benthique relevée in situ et analysée suivant un protocole standard. Ce coefficient permet de différencier deux grands axes de perturbations selon deux indices notés sur 10. In mesure plus particulièrement la qualité de l’eau, alors que Iv définit la qualité de l’habitat (une grande variété s’explique par un grand nombre de niches écologiques.

Ce calcul diffère de l’IBGN (voir plus loin)  par le fait qu’on considère ici un nombre plus important de taxons indicateurs. Ces deux indices différents (In et Iv) permettent d’illuster la part respective de la qualité de l’habitat (en relation avec Iv) et de la qualité physico-chimique de l’eau (en relation avec In) dans l’indice Cb2. Cet indice s’écrit donc :

Cb2 (/20) = Iv (/10) = In (/10)

  • Iv = 0,22 N (N = variété taxonomique de l’IBGN). Classe de qualité qui traduit la diversité faunistique observée dans l’échantillon, la variété faunistique étant le nombre de taxons différents inventoriés sur un échantillonnage.
  • In = 1,21 ∑i imax / k. Classe de polluosensiblité du Groupe faunistique Indicateur ou Groupe Indicateur (Groupe de taxons indicateur appartenant à une même classe de polluosensibilité. Ces classes s’échelonnent de 1 à 9 du plus polluorésistant au plus polluosensible) observé sur la station étudiée. Il traduit la qualité de l’eau de la station. Plus la station est soumise à des pollutions, plus l’In est faible.
  • imax est l’indice de sensibilité des taxons indicateurs les plus sensibles présents dans la liste faunistique. k = n / 4 et n est le nombre de taxons indicateurs (affectés d’un indice i de sensibilité) présents dans la liste faunistique avec une densité supérieure ou égale à trois individus.

♦ Équivalent étranger : Biogenic capacity coefficient.

Coefficient d’association de Cole

♦  Ce coefficient permet d'établir le degré d'association entre deux espèces A et B.
La fréquence relative des présences et absences dans 100 relevés de même surface permettent de calculer à partir d'un tableau de contingence la présence ou l'absence de deux espèces A et B dans un ensemble de relevés exprimés en pourcentage de fréquence relative :

  • Lorsque Ca = 1, les espèces A et B sont entièrement associées ;
  • Lorsque Ca = 0, les espèces sont indépendantes ;
  • Lorsque Ca = Ŕ1, les espèces sont antagonistes.

L'application de ce coefficient permet d'évaluer le degré d'association d'espèces prises deux à deux.
♦ Équivalent étranger : Cole associative coefficient.

Coefficient d’efficacité de la pluviosité pour la production

♦ Acronyme : CEP
♦ Défini comme étant la production primaire nette par millimètre d'eau de pluie ; il s'exprime en kilogrammes de matière sèche par hectare, par an et par millimètre d'eau de pluie (kg MS ha/an/mm) ; c'est un bon indicateur du fonctionnement et de la dynamique de la végétation et des écosystèmes.
Les écosystèmes en bon état ont des CEP de l'ordre de 4 à 8 kg MS/ha/an/mm.

CEP = Production (kg MS ha/a) / Précipitations (mm)

♦ Équivalent étranger : Coefficient of rainfall efficiency for production.

Coefficient de Bray-Curtis

♦ Indice de dissimilarité, développé en l’écologie végétale terrestre et emprunté par l’écologie marine, le coefficient de Bray-Curtis n’est pas affecté par les doubles-absences. Cependant, on lui reproche de donner plus de poids aux espèces abondantes qu’aux espèces rares, ce qui peut être modifié en effectuant une simple ou double transformation logarithmique des données d’abondance.

δjk = Σ |Yij − Yik| / ( Σ (Yij + Yik) = 1 - 2W / A = B

avec :

  • δjk  = dissimilarité entre le jème et le kème échantillon pour les s espèces
  • Yij  = valeur pour la ième espèce du jème échantillon • Yik = valeur pour la ième espèce du kème échantillon
  • = somme des abondances de toutes les espèces trouvées dans un échantillon donné
  • = somme des abondances des espèces d’un autre échantillon
  • W  = somme des valeurs d’abondance les plus faibles pour chaque espèce commune aux deux échantillons

> L’indice de dissimilarité de Bray-Curtis varie entre 0 (valeurs identiques pour toutes les espèces) et 1 (aucune espèce en commun). Son complément est l’indice de similarité Sjk :

 Sjk = 1 - δjk


♦ Équivalent étranger : Bray-Curtis index.

Coefficient de concordance Kappa de Cohen

♦ Le coefficient Kappa de Cohen est destiné à mesurer l’accord entre deux variables qualitatives ayant les mêmes modalités. Classiquement, il est utilisé afin de mesurer le degré de concordance entre les stades attribués par deux juges. Il peut également être appliqué afin de mesurer un accord intra-observateur.
Il quantifie l’intensité de l’accord véritable et vise à enlever la portion de hasard. La formule du coefficient de concordance Kappa est la suivante :

                  K = (Cobs - Cal) / (1−Cal)
avec 

  • Cobs = concordance observée
  • Cal = concordance aléatoire

La concordance observée est une proportion qui vaut la somme des effectifs concordants observés divisée par la taille de l’échantillon total. La concordance aléatoire est une proportion qui vaut la somme des effectifs concordants théoriques divisée par la taille de l’échantillon total.
Pour calculer cette concordance aléatoire, il faut d’abord calculer les effectifs que l’on aurait observés dans chacune des deux cases concordantes. Ces effectifs sont calculés de la même façon que dans le calcul d’un test du Chi-2 : le produit des deux marges divisé par la taille totale de l’échantillon.

Le coefficient de concordance Kappa est un nombre sans dimension compris entre -1 et +1.
L’accord est d’autant plus élevé que la valeur de Kappa est proche de +1. Une valeur de Kappa est égale à -1 lorsqu’il n’y a aucune réponse concordante (désaccord parfait). Lorsqu’il y a indépendance des jugements, le coefficient Kappa est égal à zéro (Cobs = Cal).

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            < 0                          Grand désaccord
          0 – 0,20                  Accord très faible
     0,21 – 0,40                 Accord faible
      0,41 – 0,60                Accord moyen
     0,61 – 0,80                 Accord satisfaisant
      0,81 – 1,00                Accord excellent
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♦ Équivalent étranger : Cohen's kappa coefficient.

Coefficient de dispersion

♦ Pour qualifier les habitats urbains, le coefficient de dispersion est le rapport, sur un même territoire, de la somme des surfaces artificialisées de moins de 3 ha sur la somme des surfaces artificialisées de plus de 3 ha. Si le coefficient de dispersion est élevé, alors l’artificialisation sur le territoire est dispersée. Si le coefficient de dispersion est faible, l’artificialisation sur le territoire est davantage agglomérée, c’est-à-dire constituée majoritairement par de grands tissus urbains continus. Un taux de 10% signifie que les surfaces artificialisées continues de plus de 3 ha sont dix fois plus importantes que les surfaces de moins de trois hectares.
♦ Équivalent étranger : Coefficient of dispersion.

Coefficient de Jaccard

♦ Coefficient utilisé en phytosociologie pour établir les similitudes floristiques entre relevés. Il établit le rapport entre le nombre d’espèces communes à deux relevés effectués dans deux stations différentes :

                                  Sxy = Nxy / (Nx + Ny) – Nxy
     où

  • Nx et Ny représentent le nombre d’espèces présentes dans les relevés X et Y
  • Nxy est le nombre d’espèces communes aux deux relevés

♦ Équivalent étranger : Jaccard coefficient.