Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Term Definition
Circalittoral du large

Milieu quasi sténotherme (à faible tolérance aux variations de température). Niveau caractérisé par l'absence d'algues dressées et l'apparition d'un nouveau stock d'animaux fixés.
♦ Équivalent étranger : Circalittoral off coast.

CITES

♦ Acronyme pour: "Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora"
♦ La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue comme la Convention de Washington, est un accord international entre Etats. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
Comme le commerce des plantes et des animaux sauvages dépasse le cadre national, sa réglementation nécessite la coopération internationale pour préserver certaines espèces de la surexploitation. La CITES a été conçue dans cet esprit de coopération. Aujourd'hui, elle confère une protection (à des degrés divers) à plus de 35.000 espèces sauvages - qu'elles apparaissent dans le commerce sous forme de plantes ou d'animaux vivants, de manteaux de fourrure ou d'herbes séchées. La CITES a été rédigée pour donner suite à une résolution adoptée en 1963 à une session de l'Assemblée générale de l'Union mondiale pour la nature , l'actuelle l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le texte de la convention a finalement été adopté lors d'une réunion de représentants de 80 pays tenue à Washington le 3mars 1973. Le 1er juillet 1975, la convention entrait en vigueur. L'original de la convention a été déposé auprès du gouvernement dépositaire en anglais, chinois, espagnol, français et russe, chaque version faisant également foi.

> La CITES est contraignante, autrement dit, les parties sont tenues de l'appliquer. Cependant, elle ne tient pas lieu de loi nationale ; c'est plutôt un cadre que chaque partie doit respecter, et pour cela, adopter une législation garantissant le respect de la convention au niveau national. Depuis des années, la CITES est au nombre des accords sur la conservation qui ont la plus large composition ; elle compte actuellement 180 parties. La CITES contrôle et réglemente le commerce international des spécimens des espèces inscrites à ses annexes.
Toutes importation, exportation, réexportation (exportation d'un spécimen importé) ou introduction de spécimens des espèces couvertes par la convention doivent être autorisées dans le cadre d'un système de permis. Chaque partie à la convention doit désigner au moins un organe de gestion chargé d'administrer le système de permis et au moins une autorité scientifique qui lui donne son avis sur les effets du commerce sur les espèces.

> Les espèces couvertes par la CITES sont inscrites à l'une des trois annexes de la convention selon le degré de protection dont elles ont besoin.

♦ Annexe I et Annexe II
  -  L'Annexe I comprend toutes les espèces menacées d'extinction. Le commerce de leurs spécimens n'est autorisé que dans des conditions exceptionnelles.
  -  L'Annexe II comprend toutes les espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d'extinction mais dont le commerce des spécimens doit être réglementé pour éviter une exploitation incompatible avec leur survie.

La Conférence des parties (COP), qui est l'organe décideur suprême de la convention et qui comprend tous les États parties à la CITES, s'est accordé dans la résolution Conf. 9.24 (Rev. CoP16) sur une série de critères biologiques et commerciaux qui contribuent à déterminer si une espèce devrait être inscrite à l'Annexe I ou à l'Annexe II.
À chaque session ordinaire de la COP, les parties soumettent des propositions remplissant les critères et visant à amender ces annexes. Les propositions sont discutées puis mises aux voix. La convention autorise une procédure de vote par correspondance entre les sessions de la CoP (voir Article XV, paragraphe 2 de la convention) mais elle est rarement utilisée.

♦ Annexe III
  -  L'Annexe III comprend toutes les espèces protégées dans un pays qui a demandé aux autres parties leur assistance pour en contrôler le commerce. La procédure à suivre pour procéder à des changements dans l'Annexe III est distincte de celle pour les Annexes I et II car chaque partie est habilitée à y apporter unilatéralement des amendements.
Un spécimen d'une espèce CITES ne peut être importé dans un État partie à la convention ou en être exporté (ou réexporté) que si le document approprié a été obtenu et présenté au point d'entrée ou de sortie. Les dispositions varient quelque peu d'un pays à l'autre aussi faut-il toujours les vérifier car les lois nationales peuvent être plus strictes. Quoi qu'il en soit, les principales conditions qui s'appliquent aux Annexes I et II sont indiquées ci-dessous.

♦ Spécimens couverts par l'Annexe I

  1. Un permis d'importation délivré par l'organe de gestion du pays d'importation est requis. Il n'est délivré que si le spécimen n'est pas utilisé à des fins principalement commerciales et si l'importation ne nuit pas à la survie de l'espèce. S'il s'agit de plantes ou d'animaux vivants, l'autorité scientifique doit être sûre que le destinataire est convenablement équipé pour les recevoir et les traiter avec soin.
  2. Un permis d'exportation ou un certificat de réexportation délivré par l'organe de gestion du pays d'exportation ou de réexportation est également requis. Le permis d'exportation n'est délivré que si le spécimen a été obtenu légalement. Le commerce ne doit pas nuire à la survie de l'espèce et un permis d'importation doit avoir été délivré. Le certificat de réexportation n'est délivré que si le spécimen a été importé conformément aux dispositions de la convention et, dans le cas de plantes ou d'animaux vivants, si un permis d'importation a été délivré.
    Les plantes et les animaux vivants doivent être mis en état et transportés de façon à éviter les risques de blessures, de maladies ou de traitement rigoureux.

♦ Spécimens couverts par l'Annexe II

  1. Un permis d'exportation ou un certificat de réexportation délivré par l'organe de gestion du pays d'exportation ou de réexportation est requis. Le permis d'exportation n'est délivré que si le spécimen a été obtenu légalement et si l'exportation ne nuit pas à la survie de l'espèce. Le certificat de réexportation n'est délivré que si le spécimen a été importé conformément aux dispositions de la convention.
  2. Les plantes et les animaux vivants doivent être mis en état et transportés de façon à éviter les risques de blessures, de maladies ou de traitement rigoureux. 
  3. Un permis d'importation n'est pas nécessaire sauf s'il est requis par la loi nationale. Dans le cas des spécimens d'espèces inscrites à l'Annexe I ou à l'Annexe II introduits en provenance de la mer, un certificat doit être délivré par l'organe de gestion du pays dans lequel entrent les spécimens.
    Pour plus d'informations, voir le texte de la convention, Article III, paragraphe 5 et Article IV, paragraphe 6.

♦ Spécimens couverts par l'Annexe III

  1. En cas d'exportation du pays ayant inscrit l'espèce à l'Annexe III, un permis d'exportation délivré par l'organe de gestion de ce pays est requis. Il n'est délivré que si le spécimen a été obtenu légalement et, dans le cas de plantes ou d'animaux vivants, si ceux-ci ont été mis en état et transportés de façon à éviter les risques de blessures, de maladies ou de traitement rigoureux.
  2. En cas d'exportation d'un autre pays, un certificat d'origine délivré par son organe de gestion est requis.
  3. En cas de réexportation, un certificat de réexportation délivré par le pays de réexportation est requis. Quand un spécimen d'une espèce CITES est transféré d'un pays partie à la convention vers un autre qui ne l'est pas, le pays partie peut accepter des documents équivalents aux permis et aux certificats mentionnés plus haut.
Clade

♦ Ensemble d'espèces provenant d'espèces ancestrales communes.
♦ Équivalent étranger : Clade.

Cladistique

♦ Méthode de comparaison des taxons entre eux. Un taxon est défini par un ensemble de caractères. Les taxons sont rassemblés deux par deux (on parle de groupes frères) en fonction des caractères qu'ils présentent dans leurs états dérivés.
♦ Équivalent étranger : Cladistic.

Cladogenèse

♦ Mode de spéciation où une espèce souche donne naissance à au moins deux espèces filles. Graphiquement cela peut se représenter par une « branche d’arbre » se divisant en plusieurs rameaux.
♦ Équivalent étranger : Cladogenesis.

Cladogramme

Diagramme issu de l’analyse cladistique, montrant des relations de parenté entre différents taxons.

Représentation d'un cladogramme basiqueReprésentation schématique
d'un cladogramme basique

♦ Équivalent étranger : Caldogram.

Claire

♦ Bassin en terre dédié aux cultures de coquillages en marais (entreposage et affinage d’huîtres et de moules).
♦ Équivalent étranger : Oyster park.

Clairière

♦ Milieu forestier nouveau, localisé et éphémère puisqu'un processus de succession se met en place. Elle peut être d'origine naturelle, issue de chablis, ou consécutive à une exploitation des arbres pour les besoins des humains.
♦ Équivalent étranger : Clearing.

Classe

♦ Subdivision d'un embranchement.
♦ Équivalent étranger : Class.

Classification

♦ Agencement des organismes dans des groupes sur la base de leurs relations qui peuvent être leur similarité ou un ancêtre commun.
♦ Équivalent étranger : Classification.

Classification de Mondchasky

♦ Classification des facteurs écologiques par Mondchasky qui prend en considération la variable temps. Cette classification est fondée sur l'influence des fluctuations annuelles, saisonnières et nycthémérales propres au déplacement de la Terre sur son orbite, lesquelles influent sur la plupart des facteurs écologiques qui vont, de ce fait, présenter une périodicité plus ou moins marquée. On distingue des facteurs périodiques et des facteurs apériodiques. L'idée essentielle est celle d'une adaptation entre l'organisme et son milieu.

Ses trois principes de base sont :

  1. Il est essentiel de savoir qu’il existe toujours un équilibre entre les organismes et le milieu dans lequel ils vivent.
  2. Les espèces vivantes, animales et végétales, s’adaptent aux facteurs écologiques qui caractérisent le milieu dans lequel elles vivent.
  3. Les facteurs écologiques ne sont pas toujours stables et peuvent varier dans le temps de façon périodique ou non.

Les facteurs qui varient de façon périodique sont appelés facteurs périodiques, les autres facteurs sont dits non périodiques.

  • Facteurs périodiques primaires
    Facteurs dont les variations ont une périodicité régulière : température, éclairement, rythme des marées lié à la succession des phases lunaires.
  • Facteurs périodiques secondaires
    Proviennent de la variation d’un facteur périodique primaire, par exemple l’humidité atmosphérique qui est un facteur périodique secondaire étroitement lié à la température. En effet, si la température s’élève l’humidité atmosphérique s’élève aussi. On peut dire que le facteur humidité atmosphérique provient de la variation de température.
  • Facteurs non périodiques
    Facteurs qui n’existent pas de manière naturelle dans l’environnement d’un organisme vivant (vent, orages, incendies, activités anthropozoïques, prédation, parasitisme, agents pathogènes. Ces facteurs ne produisent pas de phénomène d’adaptation chez les espèces, en effet en raison du caractère brutal et rapide de ces facteurs, les organismes vivants n’ont pas le temps d’acquérir une adaptation quelconque.

♦ Équivalent étranger : Mondchasky classification.

Classification des données floristiques

♦ Vise à organiser des relevés de végétation (ou types de communautés) dans un certain ordre selon leurs similarités ou dissimilarités calculées suivant les méthodes de distance (Sørensen Bray Curtis, euclidien, entre autres…) sur la base de leur composition spécifique pour constituer des groupes d’espèces (attributs ou variables) ayant de fortes affinités.
Cet assemblage des espèces en groupes aide à la compréhension écologique des processus impliqués en réponse aux perturbations comme les défrichements, le pâturage.
Parmi les différentes méthodes de classification, la classification hiérarchique ascendante (CAH) est la plus courante. Elle utilise des mesures de distance de similarité ou de dissimilarité. Ces mesures peuvent être fondées sur une ou plusieurs dimensions entre les objets pour former des classes ou groupes.
♦ Équivalent étranger : Clustering.

Classification des terres

♦ Fait référence à des catégories reflétant des classes de qualité, et dépendant des caractéristiques de la terre et/ou de son potentiel pour un usage agricole. Elle fournit des informations pour la couverture des terres et sur les types d'activités humaines pratiquées. Elle peut également faciliter l'évaluation des impacts environnementaux sur les terres ou leur potentiel pour des utilisations alternatives. En Europe, la classification repose sur sept catégories principales :

  • Les terres agricoles ;
  • Les terres forestières et autres espaces boisés ;
  • Le bâti et les terrains connexes, à l'exception des bâtiments agricoles isolés ;
  • Les terres humides et ouvertes ;
  • Les terres sèches et ouvertes avec une couverture spéciale de végétation ;
  • Les terres ouvertes sans ou avec peu de couverture végétale ;
  • Les eaux.

♦ Équivalent étranger : Land classification.

Cléistogamie

♦ Forme d'autopollinisation végétale ciblée dans les fleurs fermées avec pour résultat une autofécondation automatique, directe, spontanée (obligatoire) ou indirecte (facultative). La cléistogamie peut préserver l’adaptation locale et les populations locales dans des environnements dans lesquelles les plantes se reproduisent avec succès et n’ont pas besoin de matériel génétique nouveau.
♦ Lien internet : https://www.aquaportail.com/definition-11335-cleistogamie.html
♦ Équivalent étranger : Cleistogamy.

Cleptobiose

♦ 1 - Relation dans laquelle de petites espèces de fourmis occupent un nid près de celui d’une espèce plus grande. Elles peuvent piller leur nourriture ou utiliser leurs débris.
   2 - Comportement de certaines espèces d'oiseaux qui pondent dans des nids abandonnés ou qui pillent le nid d'une autre espèce.
♦ Équivalent étranger : Cleptobiosis.