Géographie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Géographie

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Glossaires

Terme Définition
Province géologique

♦ Grande région continentale qui possède ses propres caractéristiques géologiques la distinguant des régions adjacentes, tel bassin sédimentaire, bouclier, craton, province magmatique, orogène, plate-forme, plateau continental.
♦ Équivalent étranger : Geological province.

Provinces biogéographiques d'Udvardy

♦ Ce système de classification comprend 8 domaines biogéographiques subdivisés en 193 provinces biogéographiques et 14 types d’écosystèmes ou biomes. Il s’est avéré être un cadre efficace pour évaluer le potentiel de patrimoine mondial naturel, mais ne couvre pas le milieu marin.
♦ Équivalent étranger : Udvardy biogeographic system.

Provinces pélagiques du globe

♦ L’ensemble de données PPOW aboutit à une classification biogéographique des eaux pélagiques de surface (c’est-à-dire épipélagiques) des océans du monde. Il décrit 37 provinces pélagiques du monde, réparties dans quatre grands domaines. Un système de sept biomes est également identifié de manière écologique, et ceux-ci sont spatialement disjoints mais unis par des conditions abiotiques communes, créant ainsi des communautés physionomiquement similaires.
♦ Équivalent étranger : Pelagic provinces of the world (PPOW).

Pseudogley

♦ Sol caractérisé par un engorgement périodique provenant d'une nappe d'eau temporaire perchée d'origine pluviale.
♦ Équivalent étranger : Pseudogley.

Puissance d’un cours d’eau

♦ Quantité d’énergie que possède l’écoulement pour transporter sa charge sédimentaire et qui doit être absorbée par friction.
Si l’énergie est non suffisante pour transporter la charge sédimentaire, les sédiments se déposeront au fond du cours d’eau. Si l’énergie ne peut être absorbée par friction, le fond du cours d’eau et/ou le talus seront érodés par l’écoulement.
La puissance peut être définie comme la puissance brute (Ω) :

Ω = ρ . g. Qb . S

   où   • Ω = Puissance (kg.m.s-2) (W / m)
         • ρ = Masse spécifique de l’eau (1.000 kg / m3)
         • g = Accélération gravitationnelle (9,81 m / s²)
         • Qb = Débit plein bord (m3 / s)
         • S = Pente du cours d’eau (m / m)

mais également sous la forme de puissance spécifique (Unit stream power) :

ω = Ω / w = ρ . g . Qb . S / w

   où   • ω = Puissance spécifique (W / m²)
          • w = Largeur du cours d’eau (m)

♦ Équivalent étranger : Stream power.

Puissance régionale

♦ Pays capable d’influencer ou de dominer des pays voisins.
♦ Équivalent étranger : Regional power.

Puna

♦ Haut plateau semi-aride dans les Andes.
♦ Équivalent étranger : Puna.

Pycnocline

♦ Couche d'eau à fort gradient vertical de densité.
♦ Équivalent étranger : Pycnocline.

Qualité physico-chimique de l’eau

♦ Elle se caractérise par l’analyse des composantes suivantes :

  • L’oxygène dissous (en concentration et en pourcentage de saturation), la DCO et la DBO5
  • Le pH
  • La conductivité 
  • Le compartiment azoté avec : les nitrates (NO3-), les nitrites (NO2-), l’ammonium (NH4+), et, en cas de pollution ponctuelle observée, l’azote Kjeldhal (NTK)
  • Les orthophosphates (PO43-) et le phosphore total
  • La dureté calcique et magnésienne (concentration en Ca++ et Mg++).

> Les directives européennes et françaises fixent des normes de qualité pour l’eau et regroupe 62 paramètres de qualité classés en six catégories : 

  • Organoleptiques : mesure du goût et de l’aspect de l’eau (couleur...)
  • Physico-chimiques : le pH (acide ou basique), la température, la conductivité, la teneur en chlorures, sulfates...
  • Substances indésirables : nitrates (obligatoirement < 50 mg/litre d’eau), fer, manganèse...
  • Substances toxiques : métaux lourds, arsenic (obligatoirement < 10 microgrammes/litre d’eau), plomb...
  • Pesticides : les doses admissibles sont très faibles, de l’ordre de 0,1 microgramme par litre d’eau
  • Microbiologiques : présence ou non de microbes (virus, bactéries...) pouvant être pathogènes (exemple : Escherichia coli ou Entérocoques).

♦ Équivalent étranger : Water physico-chimical quality.

Qualité physique d’un cours d’eau

♦ Appréciation définie selon cinq paramètres distincts, appelés « compartiments » :

  • Le lit mineur : partie du lit où l’écoulement se fait hors période de crue
  • Le lit majeur et les annexes, soit la surface soumise aux débordements.Les annexes hydrauliques sont les bras et affluents connectés en permanence (ruisseaux, cours d’eau) ou de façon temporaire (bras morts, mares…). Ces compartiments sont en étroite relation avec la nappe alluviale qui accompagne le cours d’eau, où l’accumulation de sédiments est importante.
  • Les berges et la ripisylve.
  • La ligne d’eau : il s’agit de l’écoulement de l’eau (vitesse, hauteur, turbulence…), sans tenir compte du débit.
  • La continuité écologique : capacité des organismes aquatiques et des sédiments à effectuer leurs déplacements selon les trois axes : longitudinal (amont-aval ou aval-amont) ; latéral (cours principal-annexes et vice-versa) ; vertical (cours d’eau-substrat et nappe d’accompagnement).

♦ Équivalent étranger : River physical quality.

Quartier des affaires

♦ Quartier d’une agglomération où se regroupent les banques, les commerces de luxe, les bureaux.
♦ Équivalent étranger : Central Business District. (CBD).

Quartier résidentiel

♦ Quartier d’habitation.
♦ Équivalent étranger : Residential district.

Quartiers sensibles

♦ Appellation donne par l’État en France, aux quartiers qui concentrent le plus de difficultés sociales. Ce sont le plus souvent des grands ensembles de barres et de tours, aussi appelés « cités ».
♦ Équivalent étranger : Sensitive social housing districts.

Quaternaire

♦ Période géologique correspondant à l'époque actuelle, de -1,75 million d'années à nos jours.
♦ Équivalent étranger : Quaternary.

Quinquennal

♦ En matière de probabilité, une valeur quinquennale a, chaque année, une probabilité 1/5 dʹêtre dépassée. Une telle valeur est dépassée, en moyenne, 20 années par siècle.
On appelle par convention crue quinquennale, une crue ayant une probabilité 1/5 dʹêtre atteinte et étiage quinquennal, un étiage ayant une probabilité 1/5 d’être atteint. Pour un module ou un débit mensuel, par exemple, on utilise les expressions « quinquennal sec » (ayant une probabilité 1/5 de ne pas être dépassé) et « quinquennal humide » (ayant une probabilité 1/5 dʹêtre dépassé).
♦ Équivalent étranger : Five-year period.