Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

CONAREF

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Term Definition
CONAREF

♦ Acronyme pour : "Commission nationale de la réforme foncière".
En vertue de la  Loi n° 73–021 du 20 juillet 1973 portant sur le régime général des biens, régime foncier et immobilier et régimes des sûretés, telle que modifiée et complétée par la loi n° 80–008 du 18 juillet 1980 - Article 53 : « Le sol est la propriété exclusive, inaliénable et imprescriptible de l’État ».

> Ce droit n’est pas contesté dans la vision coutumière des choses ; ce que les communautés traditionnelles semblent revendiquer pour le moment, c’est une reconnaissance des terres auxquelles elles sont traditionnellement attachées, d’un droit de jouissance bien défini et protégé (à l’instar de celui du concessionnaire muni du certificat d’enregistrement).
Toutes les coutumes reconnaissent un droit foncier aux communautés traditionnelles sur les terres dont elles ont exercé la souveraineté avant même l’avènement de l’État.
Le droit foncier congolais ne contient donc aucune exigence quant à une consultation significative des communautés, à leur participation aux processus de prise de décisions ou à l’octroi de leur consentement libre, préalable et éclairé pour les activités réalisées sur les terres et les territoires qu’elles possèdent traditionnellement.

> En RDC, le plaidoyer des peuples autochtones pour leur accès à la terre date de plusieurs années. En effet, la non-reconnaissance de la « propriété collective » des terres des communautés autochtones brise l’osmose entre celles-ci et leurs ancêtres ; la non-reconnaissance des aires et terres traditionnelles des Pygmées conduit à la perte de l’identité culturelle de ceux-ci.
Pour conduire la réforme foncière, le gouvernement congolais a mis en place des structures spécifiques, notamment le Comité de pilotage de la réforme, composé de représentants des ministères ayant en charge la question des terres, et la CONAREF qui s’occupe, elle, des aspects techniques. Les délégués des peuples autochtones réunis au sein du Groupe de travail des peuples autochtones pour la réforme foncière (GTAREF) ont transmis à la CONAREF les points de vue recueillis au niveau communautaire via un processus de dialogues locaux, en préalable à la rétrocession des terres aux peuples autochtones par les groupes dominants.

♦ Équivalent étranger : National commission on land reform.