Économie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Bien commun, bien public

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Glossaires

Terme Définition
Bien commun, bien public

♦ Se réfère à un bien considéré comme étant essentiel à la vie humaine (terre, air, eau, etc. ; Veyret, 2007). Cette notion renvoie plus largement à une réflexion sur ce qu’il est souhaitable de protéger du point de vue de l’intérêt de la collectivité, sur les manières d’organiser le vivre ensemble et de gérer collectivement des ressources désormais reconnues comme limitées (Cf. services écosystémiques).
Il doit être disponible avec la même quantité pour tous les consommateurs étant donné sa nature unique et non personnelle. L’air peut être qualifié de bien public mondial (global public good). Les biens publics globaux sont considérés comme étant « l’ensemble des biens accessibles à tous les États qui n’ont pas nécessairement un intérêt individuel à les produire ». Les biens et services liés à la biodiversité sont des biens publics.

Un bien est dit commun s’il correspond à la relation entre l’accès à des ressources équitablement partagées et des intérêts qui soudent les membres d’une communauté et contribuent à son existence.

Un bien (ou service) est dit non rival lorsque son utilisation par une personne n’affecte pas son utilisation par une autre personne : les deux utilisateurs peuvent voir leur demande satisfaite en même temps et de la même façon, par le même bien. Un bien est dit non excluable lorsqu’il n’existe pas de moyen d’empêcher les gens de l’utiliser (ou d’en jouir).
Les biens publics se distinguent des biens privés par la non-rivalité et la non-exclusivité dans la consommation. On parle de bien quasi-public quand l’accent est mis sur la présence d’une cogestion ou d’une rivalité dans l’usage des biens publics.

En économie publique, les biens peuvent être répertoriés selon deux caractéristiques : l’exclusion et la rivalité. Un bien est dit exclusif s’il est possible d’empêcher quelqu’un de l’utiliser ou de le consommer.

♦ Équivalent étranger : Public good.