Geography

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Geography

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Glossaries

Term Definition
Dépression tropicale

♦ Désigne une perturbation cyclonique dont les vitesses de vent atteignent jusqu'à 33 nœuds (soit 61 km / h). Une dépression tropicale est composée des éléments suivants :
  - Présence d'une dépression, distinguable sur la carte des isobares par un cercle fermé ;
  - Vents de surface tournant cycloniquement (sens anti-horaire dans l'hémisphère Nord, sens horaire dans l'hémisphère Sud) autour du centre dépressionnaire ;
  - Vitesse moyenne des vents soutenus pendant une minute s'élevant à 17 m / s maximum.
Une dépression tropicale dont la vitesse des vents soutenus dépasse 17 m / s est une tempête tropicale.
♦ Équivalent étranger : Tropical depression.

Dérive des continents

Mouvements des plaques tectoniques qui tendent à rapprocher ou à éloigner les continents.
Équivalent étranger : Continental drift.

Dérive littorale

Déplacement le long du rivage de matières déposées sur le littoral par les courants, les vagues, les vents... En l'absence de spécification sur la nature de ce qui est transporté, la dérive littorale concerne principalement l'eau. Par extension et abus de langage, l'expression en est venue aussi à désigner les mouvements sédimentaires. Mais le sens premier demeure.
Il est préférable de parler de « courants de dérive » pour désigner les courants littoraux, et de « transport sédimentaire » à propos des sédiments, quels qu'ils soient.
♦ Équivalent étranger : Longshore drift.

Désenclavement

♦ Fait d'ouvrir une région sur l’extérieur (en créant une route).
Équivalent étranger : Opening up.

Désensablement

♦ Opération qui consiste à dégager un site d’une accumulation excessive de sable.
♦ Équivalent étranger : Sand removal.

Désenvasement

♦ Opération qui consiste à dégager un milieu de la vase qui s’y est accumulée (étang, mare, cours d’eau).
♦ Équivalent étranger : Silt removal.

Déséquilibre spatial

Différence de développement entre deux espaces.
Équivalent étranger : Spatial imbalance, spatial-disequilibrium.

Désert

Zone aride où les précipitations sont inférieures à 200 millimètres par an et où le sol est plus ou moins impropre à l'établissement de la vie, présentant un appauvrissement plus ou moins marqué de la biomasse ou du nombre d'espèces. Dans les déserts chauds, les températures diurnes sont très élevées, les nuits sont relativement froides.

> La végétation des déserts est rare, elle se présente le plus souvent sous la forme contractée, c'est-à-dire localisée dans les dépressions ou les rares zones favorables. Il s'agit d'arbustes, de plantes succulentes (principales familles, chénopodiacées, astéracées, brassicacées). Les plantes présentent une vie courte localisée à la période humide et une adaptation à la sécheresse et à la chaleur. La productivité primaire et la biomasse des déserts sont très faibles : 90 g/m²/an et 7 t/ha. Les plantes se spécialisent : beaucoup d'espèces annuelles, dont le cycle de vie s'effectue sur quelques jours, germent, fleurissent et fructifient tant que la ressource en eau est disponible. Elles subsistent ensuite dans le sol sous forme de graines. Les vivaces perdent leurs feuilles pour limiter la transpiration et développent des tiges ayant la fonction des feuilles. D'autres prennent l'aspect de plantes grasses ou cactiformes par adaptation des tiges devenues d'énormes réserves d'eau. La floraison s'effectue souvent la nuit pour limiter la transpiration et la fécondation est réalisée par les chauves-souris.

> La classification des déserts repose sur leur degré de xéricité mesuré par l'Indice ce Thornthwaite :

lh = (100E - 60d) / ETp

   où      •  ETp est l'évapotranspiration potentielle
              • E l'eau de précipitation excédentaire en période humide
                (avec 100 millimètres considéré comme la capacité de rétention des sols)
              • d le déficit en période sèche

Les semi-déserts dans un climat semi-aride ont un indice compris entre -20 et -40 et les déserts vrais ont un indice inférieur à -40 (précipitations inférieures à 80 millimètres par an et marquées par une grande irrégularité au cours de l'année et d'une année à l'autre). Dans ces lieux, la biomasse est très réduite, atteignant au maximum 20 t/ha et essentiellement souterraine.

> 34 % de la surface des terres émergées sont des déserts ou des semi-déserts dans lesquels un cinquième de la population mondiale essaie de survivre. Dans beaucoup de régions, les déserts s'étendent sous l'action combinée de processus naturels et des activités humaines.
L'Europe est le seul continent dépourvu de déserts, bien que le sud de l'Espagne soit une zone aride où la pluviosité est inférieure à 200 mm/an. On estime que 810 millions d'hectares ont été désertifiés depuis 50 ans.

> Les sols les plus extrêmes se trouvent dans les déserts chauds et froids où les organismes font l’expérience non seulement d’une faible disponibilité en eau, mais aussi de températures extrêmes. Dans les déserts, les caractéristiques météorologiques locales, celles de la topographie et la répartition de la végétation ont une grande influence sur les communautés vivant dans le sol, qui, par conséquent, montrent une hétérogénéité spatiale et temporelle considérable. Cependant, en général, la biodiversité tend à diminuer avec la sévérité de la contrainte hydrique dans et entre les types de déserts. Dans les déserts chauds et froids les plus extrêmes (ou dans les régions les plus extrêmes à l’intérieur des déserts chauds et froids) la diversité dans le sol est limitée à quelques groupes d’organismes.

> Les déserts chauds se répartissent sur toute la surface du globe. Les organismes ne doivent pas uniquement y faire face à de hautes températures, ainsi qu’à leurs amples fluctuations quotidiennes, mais aussi à une disponibilité en eau restreinte par les forts taux d’évaporation et les faibles précipitations, et dans certaines régions, aux fortes concentrations en sels.

> Globalement, chaque désert abrite des espèces différentes dont la distribution est influencée par la chimie du sol, des facteurs physiques, le type de végétation, la profondeur d’enracinement, les répartitions locales et régionales des précipitations et la région elle-même. Dans les déserts chauds les plus extrêmes, les plantes vasculaires sont absentes, car elles ne peuvent vivre à cause de la trop faible disponibilité en eau. Les sols sont souvent stériles et sans vie apparente.

> La végétation des déserts est rare, elle se présente le plus souvent sous la forme contractée, c’est-à-dire localisée dans les dépressions ou les rares zones favorables. Il s’agit d’arbustes, de plantes succulentes (principales familles, chénopodiacées, astéracées, brassicacées). Les plantes présentent une vie courte localisée à la période humide et une adaptation à la sécheresse et à la chaleur.

Équivalent étranger : Desert.

Désert de sel

Lac plus ou moins temporaire et aux rives changeantes dont les sédiments sont essentiellement constitués par des sels (chlorures, sulfates, nitrates, borates, etc).
♦ Équivalent étranger : Salt desert, salar.

Désert humain

♦ Région du monde très peu peuplée. La densité de population y est très faible.
♦ Équivalent étranger : Human desert.

Désertification

♦ 1. Processus qui aboutit à la création d’un désert. Il s’agit de la transformation d’une terre productive d’une zone aride ou semi-aride en un désert écologique en lien avec l’érosion et l’action de l’Humain. Les variations climatiques sont également un facteur de desertification. Le processus entraîne donc un déclin permanent de la productivité économique de la zone concernée.
La désertification conduit à une diminution de la diversité biologique, laquelle contribue à bon nombre des services que les écosystèmes des zones sèches procurent aux Humains : production alimentaire, de fibres et de bois, fourniture de produits médicinaux, régulation du climat local, contrôle de la qualité des sols, en particulier de la fertilité et de l'érosion, maintien des cycles hydrologiques ou encore stabilité et résilience des écosystèmes en cas de perturbations.
La désertification contribue aussi au réchauffement de la planète puisqu'elle conduit à la libération dans l'atmosphère du carbone préalablement accumulé dans la végétation et les sols des zones sèches et à la mise à nu des sols augmentant ainsi l'albédo. Le rayonnement solaire et sa chaleur sont réémis dans l'atmosphère, amplifiant ainsi l'effet de serre.
  2. Départ de la population
♦ Équivalent étranger : Desertification.

Désindustrialisation

♦ Diminution du poids de l’industrie dans l’économie.
♦ Équivalent étranger : Deindustrialization.

Dessalement

♦ Technique de suppression du chlorure de sodium (NaCl) de l’eau de mer. Pour contrer les pénuries d’eau, des systèmes sont mis en place pour produire de l’eau douce à partie d’eau de mer. Parmi les techniques les plus utilisées, on trouve l’osmose inverse (traitement préalable de l’eau de mer par filtration et désinfection) et la distillation (purification par évaporation de l’eau de mer). Cette méthode a cependant le désavantage de son coût élevé.
♦ Équivalent étranger : Desalination.

Dessalure

Réduction de la salinité de l’eau de mer résultant d’un mélange d’une eau marine avec une eau continentale, de la pluie, ou de la fonte des glaces (polaires).
♦ Équivalent étranger : Freshening.

Dessèchement

♦ Voir : Assèchement.
♦ Équivalent étranger : Dryness.