Géographie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Géographie

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Glossaires

Terme Définition
Pluie

Vapeur d'eau atmosphérique condensée en gouttes qui tombent du ciel sur la terre. Les pluies sont dites frontales ou cycloniques quand les masses d’air chaud et d’air froid, dans qu’on appelle front, se rencontrent. L’air chaud plus léger s’élève au-dessus de l’air froid. Au fur et à mesure qu’il s’élève, l’air chaud se refroidit et la vapeur d’eau qu’il contient se condense. Il y a formation de nuages et précipitations. Généralement, on trouve des précipitations aussi bien le long d’un front froid que d’un front chaud. Les pluies orographiques ou de relief, résultent de la rencontre entre une masse d’air chaude et humide et une barrière topographique particulière. Par conséquent, ce type de précipitations n’est pas « spatialement mobile » et se produit souvent au niveau des massifs montagneux. Les caractéristiques des précipitations orographiques dépendent de l'altitude, de la pente et de son orientation, mais aussi de la distance séparant l'origine de la masse d'air chaud du lieu de soulèvement. En général, elles présentent une intensité et une fréquence assez régulières. À mesure que l’air humide venant de la mer traverse la côte, il frappe les montagnes et est obligé de monter. En s’élèvant, l’air se refroidit et se condense, formant des nuages. La pluie tombe du côté au vent des montagnes. L’air continue à monter jusqu’au sommet. Puis il descend le côté sous le vent. Ce vent est sec. La pluie que se forme de la façon ci-dessus s’appelle la pluie orographique ou la pluie de relief. Les pluies de convection résultent d'une ascension rapide des masses d'air dans l'atmosphère. Elles sont associées aux cumulus et cumulo-nimbus, à développement vertical important, et sont donc générées par le processus de Bergeron. Les précipitations résultant de ce processus sont en général orageuses, de courte durée (moins d'une heure), de forte intensité et de faible extension spatiale.
Équivalent étranger : Rain.
Pluviométrie

♦ Ensemble des précipitations tombant sur une surface donnée pendant une période déterminée.
♦ Équivalent étranger : Pluviometry.

Podzosol

♦ Sol caractérisé par une forte altération acide et une migration intense avec immobilisation en profondeur, de constituants organiques, de complexes organo-minéraux d'aluminium ou de fer.
On peut également parler de sol podzolique.
♦ Équivalent étranger : Podzosol.

Point amphidromique

♦ Défini pour une composante de la marée. C'est un point où l'amplitude est nulle et où les lignes cotidales se rejoignent (le marnage est nul). L'onde de marée tourne autour de ces points dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pour l'hémisphère Nord.
♦ Équivalent étranger : Amphidromic point.

Point cardinal

♦ Un des quatre points de référence géographiques (les quatre points cardinaux : nord, est, sud et ouest) correspondant aux principales directions d'une boussole.
♦ Équivalent étranger : Cardinal point.

Point culminant

♦ Endroit de la surface terrestre dont l'altitude est la plus élevée selon une zone géographique (continent, île, massif, etc.) ou une entité administrative (pays, état, département, etc.) donnée.
♦ Équivalent étranger : Highest peak.

Polder

♦ Désigne une étendue artificielle de terre conquise sur la mer ou sur une autre étendue d'eau grâce à des digues, des barrages et dont le niveau est inférieur à celui de la mer. Les polders sont réalisés par drainage provoquant l'assèchement de marais, de lacs, ou de zones littorales.
Les Pays-Bas sont souvent associés aux polders, puisqu'une grande partie de leur surface a été gagnée sur la mer au cours des siècles.
♦ Équivalent étranger : Polder.

Pôle d'inaccessibilité

♦ Concept désignant le point d'éloignement maximal relativement à un ensemble donné de caractéristiques géographiques.
♦ Équivalent étranger : Pole of inaccessibility.

Pôle géographique

♦ Un des deux points d'intersection de l'axe de rotation de la Terre avec la surface terrestre, où les méridiens se rejoignent (pôle Nord et pôle Sud).
♦ Équivalent étranger : Geographic pole.

Pôle magnétique

♦ Chacun des deux points de « convergence » des lignes de champ magnétique de la Terre correspondant au pôle nord magnétique et au pôle sud magnétique, par analogie aux pôles géographiques.
♦ Équivalent étranger : Magnetic pole.

Polyculture

♦ Méthode associant une culture principale (ex : mil) à des cultures secondaires (ex : coton).
♦ Équivalent étranger : Polyculture.

Ponor


Elément du relief karstique. C'est un orifice naturel situé au fond d'un poljé par lequel une eau de surface disparaît (cours d'eau ou eau de pluie) et devient souterraine.
Équivalent étranger : Ponor.

Pore

♦ Espace dans le sol résultant de l’arrangement des particules individuelles du sol, totalement ou partiellement rempli par de l’air ou de l’eau. Trois types de pores sont reconnus :

  • Micropores (< 2 μm). L’eau contenue dans les micropores est généralement trop fortement liée aux surfaces d’argiles pour être utilisée par les plantes. Cette eau est importante pour créer des conditions humides anaérobies favorables à certains microorganismes.
  • Mésopores (2 μm – 50 μm). Quand le sol est considéré comme saturé après une pluie prolongée, tous les mésopores sont remplis. Ils sont importants car ils stockent l’eau utilisable par les plantes.
  • Macropores (> 50 μm). Ils peuvent être causés par la fissuration du sol, des trous entre les agrégats du sol, des racines ou des organismes fouisseurs. Les macropores jouent un rôle important dans les mouvements d’eau rapides dans le sol.

♦ Équivalent étranger : Pore.

Porosité d'un sol

♦ Proportion de vide présente dans un sol vide, occupé par l'eau quand il pleut et par l'air autrement.
♦ Équivalent étranger : Porosity.

Porte à flot

♦ Ouvrage hydraulique à axe vertical que le flot referme, en empêchant la pénétration de la marée dans le cours d’eau et que la pression d’eau lors du jusant ouvre afin de permettre l’écoulement. Les dispositifs peuvent comporter soit une seule porte, soit plus généralement deux portes se faisant face et se joignant lors de leur fermeture.
♦ Équivalent étranger : Afloat harbour.