Glossaire
Glossaires
Terme | Définition |
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Écologie du paysage | ♦ Analyse de l'organisation écologique des espaces terrestres, en s'appuyant sur l'étude de la structuration et de l'organisation des éléments et leur rôle dans le cycle de vie des différentes espèces animales et végétales. Elle se fonde sur la notion de taches d'habitats qui sont des espaces différents de l'environnement global. Ces taches doivent être reliées entre elles par des corridors écologiques pour permettre la dispersion des espèces. > L'écologie du paysage se concentre sur :
♦ Équivalent étranger : Landscape ecology. |
Écologie évolutive | ♦ À l'approche classique de l'écologie qui s'intéresse aux effets environnementaux actuels (biotiques ou abiotiques), l'écologie évolutive ajoute la compréhension des processus historiques (biologie évolutive) en se fondant sur les deux éléments suivants :
♦ Équivalent étranger : Evolutionary ecology. |
Écologie fonctionnelle | ♦ Étude des flux de matière et d'énergie dans l'écosystème. |
Écologie historique | ♦ Étude écologique des relations entre la végétation actuelle d’un milieu donné et les utilisations passées de l’espace considéré. |
Écologie industrielle | ♦ Organisation du système économique et de la production industrielle en prenant pour modèles la nature et le fonctionnement des écosystèmes. |
Écologie politique | ♦ Analyse des formes sociales et de l'organisation humaine qui interagit avec l'environnement. L'écologie politique est à la confluence entre les sciences sociales fondées sur l'environnement et les principes de l'économie politique. Trois hypothèses fondamentales doivent être prises en compte dans l'application de l'écologie politique :
♦ Équivalent étranger : Political ecology. |
Écologie profonde, écologisme radical | ♦ Philosophie écologique contemporaine qui souhaite reconnaître la valeur inhérente des autres êtres en dehors de leur utilité. La philosophie souligne la nature interdépendante de la vie humaine et non humaine de même que l'importance des écosystèmes et des processus naturels. Elle fournit une base pour les mouvements environnementaux et écologistes et a favorisé un nouveau système d'éthique environnementale. > Les principes suivants constituent la base de l'écologie profonde :
Le terme « Écologie profonde » est apparu pour la première fois dans l’article d’Arne Naess, « Le mouvement écologique superficiel et le mouvement > écologique profond, de longue portée », paru en 1973. ♦ Équivalent étranger : Deep ecology. |
Écologie rétrospective | ♦ Approche visant à comprendre les origines des caractéristiques écologiques d'un écosystème, la dynamique évolutive, éventuellement cyclique, d'un habitat ou d'une population ou d'une espèce, par l'étude de l'histoire des écosystèmes locaux et régionaux. |
Écologie urbaine | ♦ Nom donné à la démarche scientifique qui porte essentiellement sur l’analyse des causes et des conséquences des répartitions et des stratifications territoriales des populations humaines en ville. |
Écologisation | ♦ Fait de rendre écologique, plus sensible à la protection de l'environnement. En rupture avec lanotion de verdissement postulant qu’il est possible de mieux produire sans changer les conditions de la production. La notion d’écologisation se réfère à l’hypothèse que seul un reconditionnement des activités de production pourra les rendre réellement durables au regard des contraintes écologiques et sociales. Dans cette perspective, l’agriculture est un secteur d’activité illustratif des interrogations sur les conditions qui prévalent à l’écologisation des pratiques productives et à leur encadrement institutionnel. Il s’agit d’une activité qui repose sur la mise en valeur de processus naturels, dotée d’encadrements réglementaires anciens, recevant des concours financiers publics importants et qui a une dimension territoriale et sociale marquante. Elle concerne également toute entreprise de recadrage cognitif et normatif et est un changement dans la manière de penser et de juger une conduite sociale, visant à une inflexion écologique plus ou moins forte des normes (légales ou implicites) et pratiques sociales en vigueur dans le domaine considéré (l’agriculture, la gestion des sports et loisirs de nature, la forêt…) » (Ginelli et al., 2020). L’écologisation peut s’appuyer sur des normes précises (par exemple, la définition de seuils pour évaluer la qualité de l’environnement, les zonages et quotas pour préserver les ressources naturelles, etc.), généralement portées par des acteurs institutionnels, ou bien être menée de façon plus informelle par des acteurs divers (institutions, associations, usagers, citoyens…) se référant à différents registres (éthiques environnementales, écologie scientifique ou militante…), souvent imbriqués en situation (Ginelli, 2017). L’écologisation est aussi plurielle en raison des leviers auxquels les acteurs font appel – politiques sectorielles, écolabels, etc. en les combinant entre eux et à différentes échelles. Ainsi, en relayant des métanormes négociées entre États, politiques environnementales et sectorielles. ♦ Équivalent étranger : Ecologisation. |
Écologisme | ♦ Courant de pensée philosophique et politique qui prône une organisation des systèmes économiques de production et de consommation, ainsi qu’un aménagement des territoires n’entravant pas la stabilité et les dynamiques de la nature et visant à prendre les mesures permettant de mettre fin à leur dégradation. |
Écologiste | ♦ Militant de la protection de l'environnement qui dénonce les effets de l'Homme sur les équilibres naturels. |
Écologue | ♦ Chercheur qui travaille dans la discipline scientifique de l'écologie. |
Écomorphe | ♦ Se dit d’une espèce qui est adaptée à un environnement en raison de ses caractéristiques morphologiques. |
Économie bleue | ♦ Développement économique fondé sur la mer qui conduit à améliorer le bien-être et l'équité sociale, tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et les impacts écologiques négatifs. Deux définitions sont données à cette notion : 2 - Tel que défini dans la Charte sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique (Charte de Lomé), le terme économie bleue englobe les activités économiques des espaces marins et aquatiques dans les océans, les côtes, les mers, les fleuves, les lacs, les nappes phréatiques, les zones humides, les plaines inondables et les ressources en eau associées. Les gouvernements africains mettent de plus en plus en place une économie bleue ou océanique en tant que stratégie de développement économique visant à améliorer le bienêtre humain et l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et les pénuries écologiques. L’Union africaine définit l’économie bleue ou océanique comme « le développement économique durable des océans comme un développement régional intégrant l’utilisation des mers et des océans, des côtes, des lacs, des fleuves et des eaux souterraines à des fins économiques, notamment entre autres, dans la pêche, les mines, l’énergie, l’aquaculture et le transport maritime, tout en protégeant la mer pour améliorer le bien-être social », soulignant ainsi les caractéristiques qui rendent une économie bleue ou océanique plus locale et plus résiliente, afin de réduire à la portion congrue la probabilité que des chocs à l’instar des perturbations économiques ou environnementales se transforment en crises régionales, voire mondiales, comme c’est le cas actuellement. L'économie bleue a le potentiel d'améliorer le profil économique des nations grâce aux voies de l'innovation, de la durabilité et de l'exploitation des ressources vivantes et non vivantes inexploitées des océans, des mers, des baies et des estuaires. Les principaux secteurs de l'économie bleue comprennent la biodiversité marine, les ressources minérales des océans et des mers, les ressources naturelles renouvelables, le transport maritime, le tourisme côtier, lesmoyens de subsistance en mer, etc. L'un des principaux objectifs de l'économie bleue est de réduire l'empreinte carbone, qui est une assurance de pérenniser la biodiversité marine. Quelques exemples de l’économie bleue |