♦ Étendue de terre presque entièrement entourée d'eau, qui n'est reliée au rivage avoisinant que par une bande de terre relativement étroite ( isthme). Par extension, étendue de terre s'avançant dans la mer et reliée au rivage de telle sorte que ses limites sont constituées par la côte sur leur plus grande longueur.
♦ Équivalent étranger : Peninsula.

♦ Force exercée par la colonne d'eau à une profondeur donnée.
♦ Équivalent étranger : Pressure.

♦ Pression de l'air en un point donné, mesurée par un baromètre ou un altimètre.
♦ Équivalent étranger : Barometric pressure.

♦ Terme anglais, employé en français comme néologisme : désigne un milieu (eau, forêt...) qui n'a pas été atteint pas une quelconque influence humaine. Il ne peut s'agir que de territoires absolument inhabitables (déserts, zones polaires, steppe ou permafrost), dépourvus de ressources en eau ou bien perpétuellement inondés par de l'eau inutilisable (gel, mousson) et qui peut ainsi recouvrir des estuaires comme les grands estuaires tropicaux (Orénoque...).
Des simulations d'une condition "pristine" peuvent être réalisées par modélisation d'un sous-continent, ou d'un bassin versant à l'état initial, c'est-à-dire dans un état pareil à celui qui aurait pu être le sien avant la venue de l'Homme sur terre et son extension.
♦ Équivalent étranger : Pristine.

♦ 1. En bathymétrie, tracé linéaire représentant les variations de profondeur le long de l'itinéraire suivi.
   2. En pédologie, il s'agit de la coupe de sol, telle qu'elle apparaît sur la paroi d'une tranchée. Pour des raisons essentiellement pratiques, c'est ce mode de perception de la couverture pédologique, en deux dimensions, qui a été privilégié. Celle approche permet de distinguer, à une échelle élevée, celle du monde ou des continents, de grands types de sols selon les conditions du milieu, plus particulièrement selon les grandes zones climatiques (loi de la zonalité)
♦ Équivalent étranger : Profile.

♦ Ajustement d’un cours d’eau, selon une forme concave, lié à l’érosion de son cours au fil de milliers d’années. Cette forme est le résultat de l’équilibre dynamique entre les processus d’érosion/dépôt autour des conditions moyennes des variables de contrôle qui ont prévalu pendant toute l’histoire du cours d’eau.
L’ajustement global du profil en long d’un cours d’eau se fait généralement par rapport à un niveau de base. Si le niveau de base descend ou monte, pour des raisons naturelles ou anthropiques, le profil en long s’ajuste plus ou moins rapidement par incision (on parle alors d’érosion régressive : un nouveau profil en long s’établit à une altitude inférieure à partir du niveau de base imposé et se raccorde au profil primitif par une rupture de pente qui recule vers l’amont (knickpoint) ou exhaussement (le cours d’eau remblaie son chenal pour rattraper le niveau imposé et se dote d’une pente plus faible, au moins dans la partie aval de son cours).
♦ Équivalent étranger : Equilibrium profile.

♦ Phénomène de construction d'une avancée sédimentaire au-delà d'un delta, par exemple, ou de toute autre figure poussant des sédiments à se déposer en cet endroit. Avancée d'une construction sédimentaire (plage, par exemple) en raison d'un bilan positif de sédimentation dans lequel les sédiments se déposent en avant les uns des autres, sur le fond des mers, plutôt qu'au-dessus des autres, comme en stratigraphie, par exemple.
♦ Équivalent étranger : Progradation.

♦ Méthode de projection conique d'une sphère sur une surface plane mise au point en 1772 par J.-H. Lambert.
Elle constitue encore à l'heure actuelle le système officiel français mis en œuvre par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), anciennement Institut géographique national. C'est une projection conforme et directe où les parallèles sont représentées par des cercles concentriques et les méridiens par des droites concourantes.
♦ Équivalent étranger : Lambert projection.

♦ Le point de perspective est au centre du sphéroïde. La projection gnomonique conserve les orthodromies. Sur une carte en projection gnomonique, l'orthodromie est représentée par une droite. Les cartes en projection gnomonique sont utilisées pour la navigation en latitudes élevées.
♦ Équivalent étranger : Gnomonic projection.

♦ Les quantités d'eau concentrées sur l'amont du cours d'eau génèrent une élévation du niveau d'eau ou une onde de crue qui se transmet progressivement à l'aval.
♦ Équivalent étranger : Flood propagation.

♦ Mesures destinées à empêcher l'érosion côtière et à éviter les inondations.
♦ Équivalent étranger : Coastal protection.

♦ Action visant à réduire tous types d'érosion des berges.
Suivant l'objectif et les forces hydrauliques s'exerçant sur la berge, diverses méthodes allant du génie végétal à des interventions plus lourdes (perrés maçonnés, gabions, palplanches...) peuvent être utilisées.
♦ Équivalent étranger : Riverbank protection.

♦ Figure initiale d'érosion linéaire qui se caractérise par l'existence d'une zone nue, le plus souvent allongée dans le sens de la pente, sans incision marquée (de l'ordre du millimètre), mais fortement encroûtée.
♦ Équivalent étranger : Protogriff.

♦ 1. Régions d'un pays, par opposition à la capitale.
    2. Division administrative ou subdivision territoriale d'un pays.
♦ Équivalent étranger : Province.

♦ Unité territoriale climatique étendue, intermédiaire entre la région et la zone dans laquelle les écosystèmes partagent des biotes similaires.
Sept provinces biogéographiques sont reconnues, correspondant plus ou moins aux continents :

• Néarctique
• Néotropique
• Paléarctique
• Afrotropical
• Indomalais
• Autralasien
• Océanien.

Le terme de province est parfois remplacé par celui d'Empire.
♦ Équivalent étranger : Biogeograpic realm.