Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Aire minimale

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Terme Définition
Aire minimale

Caractérise la surface nécessaire pour obtenir un nombre d'espèces qui ne varie plus ou pratiquement plus. Pour calculer l'aire minimale en phytosociologie, on sélectionne un endroit de végétation homogène. On y note toutes les espèces sur un carré d'un mètre de côté (1 m²), puis on double sa surface. On relève et on additionne les espèces non recensées dans le premier carré. Le principe est de doubler la surface du relevé jusqu'à ce que le nombre d'espèces nouvelles trouvées soit inférieur à 10 % du nombre total d'espèces du quadrat.

Exemple de mise en évidence d’une aire minimale

On définit classiquement l’aire minimale d’un individu d’association à partir de la courbe aire-espèces : courbe d’accroissement du nombre d’espèces en fonction de la surface que l’on augmente par doublements successifs de placettes imbriquées. On détermine l’aire minimale qualitative comme l’abscisse du point de courbure maximale de la courbe. La conséquence méthodologique la plus important est qu’il est nécessaire d’exécuter les relevés sur une portion la plus grande possible d’un individu d’association, bien au-delà de l’aire minimale empirique apparente, dans les seules limites de l’homogénéité floristique, structurale et écologique nécessaire. Une surface est floristiquement homogène lorsqu’elle est au moins égale à l’aire minimale et qu’elle n’excède pas une dimension définie par le deuxième point d’inflexion de la courbe. 

Aires minimales selon le type de végétation

> Le principe d’aire minimale est mis en question par différents auteurs car selon l’approche effectuée, le nombre d’espèces peut être différent et donc l’aire minimale peut être différente sur un même site.

Équivalent étranger : Minimum threshold surface.