Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

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♦ Cette méthode fondée à l’origine sur l’analyse de la végétation, repose sur le principe de l’analyse factorielle des correspondances dont elle dérive directement. Développée au début des années 1980, elle a été très rapidement largement popularisée et est encore très souvent utilisée. Elle permet d’organiser de manière simple la matrice de données de départ et d’en identifier la structure majeure.
Le principe de base est de réaliser une classification hiérarchique des relevés sur la base du premier axe d’une analyse factorielle des correspondances. Cet axe sert de base pour séparer les relevés en deux groupes. Le programme évalue ensuite le caractère indicateur des espèces en se basant sur le concept de « pseudo-espèce ». Comme l’affinité d’une espèce avec un groupe se mesure en termes de présence/absence,
TWINSPAN utilise des pseudoespèces pour évaluer ces présence/absences pour différents niveaux d’abondance relative. Une procédure relativement complexe est mise en oeuvre pour identifier au mieux les niveaux d’abondance qui sont préférentiel d’un des deux groupes de relevés. La procédure recommence ensuite pour chacun des deux groupes initiaux. Chacun des deux groupes de relevés est lui aussi soumis à une AFC et scindé en deux sous-groupes. A chaque division, le programme identifie les espèces indicatrices. Cette méthode semble de moins en moins utilisée en raison de sa complexité.
Site internet : http://www.pisces-conservation.com/caphelp/index.html?twins.html
♦ Équivalent étranger : TWINSPAN.