Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Certification forestière

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Terme Définition
Certification forestière

♦ Terme qui trouve son acceptation dans le concept de développement durable. À la suite de la médiatisation des activités de déforestation, particulièrement de la forêt amazonienne, un mouvement de boycott des bois tropicaux a vu le jour en Occident. Bien que l’objectif fût louable, soit celui de freiner la déforestation en n’achetant plus de bois provenant du sud, cette action s’est plutôt pervertie et a incité en quelque sorte le déboisement. De fait, les paysans du sud ne pouvant plus vendre le bois qu’ils récoltaient, et donc en vivre, ils ne leur restaient plus que l’agriculture. Ainsi, le boycott favorisait de façon inattendue la conversion des terres forestières en terres agricoles. C’est ainsi que des organisations environnementales ont favorisé la mise en place d’un système permettant l’exploitation des forêts tout en garantissant la gestion durable de la ressource. La certification forestière devait ainsi assurer les consommateurs que les produits forestiers qu’ils achètent proviennent d’une forêt qui est aménagée et exploitée de façon durable et responsable. Pour appuyer cette garantie, la certification forestière implique l’attestation d’une partie indépendante que l’aménagement de la forêt respecte des critères bien établis, lesquelles assurent un aménagement forestier durable.

> Afin d’informer directement les consommateurs quant à l’origine des produits qu’ils achètent, une chaine de traçabilité fait ainsi parti intégrante du concept de la certification forestière. Un logo apparaît alors sur le produit, attestant qu’il provient d’une forêt aménagée de façon responsable. Plusieurs logos existent, selon le système de certification préconisé.

> Le phénomène de la certification forestière a pris de l’ampleur et ne s’adresse plus uniquement aux forêts tropicales. Plusieurs systèmes se sont développés afin de répondre aux différents écosystèmes de la planète et aux différents contextes régionaux. Au Canada, les premiers systèmes de certification forestière sont d’abord apparus pour répondre aux nouvelles exigences environnementales et sociales auxquelles l’industrie forestière a été confrontée. Ainsi, ces systèmes visent principalement les forêts du domaine public de grandes superficies. Mais d’autres systèmes existent pouvant s’adapter mieux aux forêts privées de petite dimension.

♦ Équivalent étranger : Forestry certification.