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« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

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Terme Définition
Causes anthropiques de pertes de biodiversité

Les principales menaces sur la biodiversité sont les suivantes :

Équivalent étranger : Drivers of biodiversity loss.

Causes profondes

Facteurs qui conduisent à la perte de la biodiversité. Ils peuvent exister à une certaine distance des incidences réelles de la perte, dans l'espace ou dans le temps.
Équivalent étranger : Root causes.

Causes sous-jacentes

Facteurs sociaux, économiques, politiques, institutionnels ou culturels qui permettent ou contribuent à l'occurrence ou à la persistance des menaces directes. Il existe généralement une chaine de causes sous-jacentes derrière toute menace directe. Dans une analyse de situation, les causes sous-jacentes peuvent être subdivisées en menaces indirectes (facteurs avec un effet négatif) et des opportunités (facteurs avec un effet positif).
Équivalent étranger : Underlying causes.

Cavernicole

Relatif à ce qui concerne les habitats souterrains.
Équivalent étranger : Cavernicolous.

Cavicole

Se dit d'une espèce utilisant les cavités présentes dans les troncs et branches d'arbres.
Équivalent étranger : Cavicolous.
CCAMLR

Acronyme pour : "Convention for the Conservation of Antarctic Marine Living Resources".
La "Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique" est un traité international qui a été signé lors de la Conférence sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique qui s'est déroulée à Canberra, Australie, 7–20 mai 1980.
Son adoption représente une réponse multilatérale aux préoccupations concernant les dégâts que pourrait occasionner la hausse des captures de krill non réglementées dans l'océan Austral sur les écosystèmes marins de l'Antarctique, notamment à l'égard des oiseaux marins, phoques, cétacés et poissons dont l'alimentation repose sur le krill.

> La Convention CCAMLR est constituée de :

  • 33 Articles
  • Une annexe portant sur un tribunal d'arbitrage
  • Une déclaration du président de la Conférence sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique concernant l'application de la Convention CCAMLR aux eaux adjacentes aux îles Kerguelen et Crozet sur lesquelles la France exerce sa juridiction et aux eaux adjacentes à d'autres îles situées dans le champ d'application de la Convention sur lesquelles s'exerce une souveraineté étatique dont l'existence est reconnue par toutes les Parties contractantes.

Outre les efforts qu'elle consacre à la conservation des ressources marines vivantes de l'Antarctique, la Convention CCAMLR décrit :

  • Ses liens avec le Traité sur l'Antarctique
  • Sa zone d'application
  • La structure institutionnelle de l'organisation qu'elle établit, l'accent étant mis sur la Commission et le Comité scientifique
  • Diverses considérations sur la coopération internationale.

> La Convention CCAMLR est applicable à toutes les populations de poissons, mollusques, crustacés et oiseaux de mer rencontrés au sud de la convergence antarctique (la Zone de la Convention). Les ressources marines gérées par la CCAMLR excluent spécifiquement les cétacés et les phoques, lesquels font l'objet d'autres conventions – à savoir, la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine et la Convention pour la protection des phoques de l'Antarctique.

  • Article premier
    La présente convention s'applique aux ressources marines vivantes de la zone située au sud du soixantième degré de latitude Sud et aux ressources marines vivantes de la zone comprise entre cette latitude et la convergence antarctique qui font partie de l'écosystème marin antarctique.
  • Article deux
    1. La présente convention a pour objectifs la conservation des ressources marines vivantes de l'Antarctique.
    2. Aux fins de la convention, le terme "conservation" comprend la notion d'utilisation rationnelle.
    3. Dans la zone d'application de la convention, les captures et les activités connexes se font conformément aux dispositions de la convention et aux principes de conservation suivants :
      a) prévenir la diminution du volume de toute population exploitée en deçà du niveau nécessaire au maintien de sa stabilité.
    À cette fin, il ne sera pas permis que ce volume descende en deçà d'un niveau proche de celui qui assure l'accroissement maximal annuel net de la population ;
      b) maintenir les rapports écologiques entre les populations exploitées, dépendantes ou associées des ressources marines vivantes de l'Antarctique et reconstituer les populations exploitées aux niveaux définis à la lettre a ) ; et
      c) prévenir les modifications ou minimiser les risques de modifications de l'écosystème marin qui ne seraient pas potentiellement réversibles en deux ou trois décennies, compte tenu de l'état des connaissances disponibles en ce qui concerne les répercussions directes ou indirectes de l'exploitation, de l'effet de l'introduction d'espèces exogènes, des effets des activités connexes sur l'écosystème marin et de ceux des modifications du milieu, afin de permettre une conservation continue des ressources marines vivantes de l'Antarctique.
  • Article trois
    Les parties contractantes, qu'elles soient ou non parties au traité sur l'Antarctique, conviennent de ne pas mener dans la zone du traité sur l'Antarctique d'activités qui aillent à l'encontre des principes et des objectifs de ce traité et se reconnaissent liées, dans leurs rapports réciproques, par les obligations définies dans les articles I et V de ce traité.
  • Article cinq
    1. Les parties contractantes qui ne sont pas parties au traité sur l'Antarctique reconnaissent les obligations et les responsabilités particulières des parties consultatives au traité sur l'Antarctique quant à la protection et la préservation de l'environnement dans la zone de ce traité.
    2. Les parties contractantes qui ne sont pas parties au traité sur l'Antarctique conviennent d'appliquer dans leurs activités dans la zone couverte par ce traité, le cas échéant et en temps opportun, les mesures convenues pour la protection de la faune et de la flore de l'Antarctique et les autres mesures qui ont été recommandées par les parties consultatives dans l'exercice de leurs responsabilités quant à la protection de l'environnement antarctique contre toute forme d'ingérence humaine nuisible.
  • Article neuf
    1. La commission a pour fonction de mettre en oeuvre les objectifs et les principes définis à l'article II. À cette fin :
      a) elle facilite la recherche et les études exhaustives sur les ressources marines vivantes et l'écosystème marin de l'Antarctique ;
      b) elle rassemble des données sur l'état et l'évolution des populations de ressources marines vivantes de l'Antarctique et sur les facteurs affectant la distribution, l'abondance et la productivité des espèces exploitées et des espèces ou populations dépendantes ou associées ;
      c) elle veille à l'acquisition de données statistiques sur les prises et les moyens mis en oeuvre en ce qui concerne les populations exploitées ;
      d) elle analyse, diffuse et publie les informations visées aux lettres b) et c), et les rapports du comité scientifique ;
      e) elle détermine les besoins en matière de conservation et analyse l'efficacité des mesures de conservation ;
      f) elle élabore des mesures de conservation, les adopte et les révise sur la base des meilleures informations scientifiques disponibles, sous réserve des dispositions du paragraphe 5 du présent article ;
      g) elle met en oeuvre le système d'observation et de contrôle décrit à l'article XXIV ;
      h) elle mène toute autre activité jugée nécessaire à la réalisation des objectifs de la présente convention.
    2. Les mesures de conservation visées au paragraphe 1 sous f) portent sur :
      a) le volume de capture autorisé pour une espèce donnée dans la zone d'application de la convention ;
      b) la désignation de secteurs et de sous-secteurs selon la répartition des populations de ressources marines vivantes de l'Antarctique ;
      c) le volume de capture autorisé pour les populations des secteurs et des sous-secteurs ;
      d) la désignation des espèces protégées ;
      e) la taille, l'âge et, le cas échéant, le sexe des individus d'une espèce pouvant être capturés ;
      f) l'ouverture et la fermeture des périodes de capture autorisée ;
      g) l'ouverture ou la fermeture de zones, secteurs ou sous-secteurs à des fins d'étude scientifique ou de conservation, y compris celles de zones spéciales destinées à la protection et à l'étude scientifique ;
      h) la réglementation des méthodes de capture et des moyens mis en oeuvre, y compris les engins de pêche, afin d'éviter, entre autres, une concentration excessive des captures dans un secteur ou dans un sous-secteur ;
      i) les autres domaines où la commission juge nécessaire d'intervenir en vue de la réalisation des objectifs de la convention, y compris les effets des prises et des activités connexes sur des composants de l'écosystème marin autres que les populations exploitées.
CCARDESA

Acronyme pour : "Centre for Coordination of Agricultural Research and Development for Southern Africa".
Site internet : https://www.ccardesa.org/

CCBA

♦ Acronyme pour : "The Climate, Community and Biodiversity Alliance".
♦ Alliance pour le climat, les communautés et la biodiversité Partenariat regroupant des organisations non gouvernementales internationales. Sa mission est de promouvoir des activités de protection et de restauration des forêts dans le monde entier, dans le but d'engendrer des bénéfices importants pour le climat, les communautés et la biodiversité. Les membres de CCBA - Conservation International, CARE, Rainforest Alliance, The Nature Conservancy et Wildlife Conservation Society - sont à la tête du développement et de la mise en œuvre d'activités relatives au carbone forestier pour démontrer à quel point des partenariats efficaces et un processus de conception intégral peuvent générer d'importants bénéfices multiples.
Site internet http://www.climate-standards.org/

CCBC

♦ Acronyme pour : Commission Climat du Bassin du Congo

♦ La CCBC a été mise en place en octobre 2017, quelques jours avant la tenue de la COP 23, par la conférence Brazzaville Finance Climat 2017, conférence extraordinaire des ministres des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (ECCAS) et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Est (CAE).

> Elle a pour objet d’accélérer la mise en œuvre de la transition climatique et de la transformation économique du Bassin du Congo dans une logique de développement durable.
A cet effet, elle a pour vocation de :

  • Coordonner et orienter les initiatives prioritaires dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et du développement durable
  • Promouvoir les politiques et les mesures requises en matière d’adaptation et d’atténuation
  • Consolider les engagements de l’Afrique en matière de lutte contre les effets du changement climatique, pour donner davantage de cohérence aux stratégies en cours ou programmées
  • Accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées ou enclenchées
  • Encourager et faciliter l’investissement dans le développement durable
  • Promouvoir la participation du secteur privé, des acteurs non étatiques et de la société civile à la lutte contre les changements climatiques
  • Encourager et accompagner les actions de coopération Nord-Sud et Sud-Sud
  • Établir les synergies avec les autres instruments de l’Union Africaine (UA) ; nota ment en matière de diplomatie climatique et environnementale
  • Mobiliser les partenaires techniques et financiers, bilatéraux et multilatéraux et non-étatiques du continent, pour appuis techniques multiformes
  • Œuvrer à la recherche de modes de financement innovants du développement durable

♦ Site internet : https://www.fondsbleu.africa/a-propos/la-commission-climat-du-bassin-du-congo/

♦ Équivalent étranger : Congo Basin Climate Commission.

CCNUCC

Acronyme pour : "Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique"
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et son Protocole de Kyoto sont au cœur des tentatives internationales pour répondre aux changements climatiques.

> La CCNUCC établit un cadre général pour relever le défi des changements climatiques au plan international. Elle déclare que son objectif ultime est de stabiliser les émissions atmosphériques de gaz à effet de serre à un niveau qui les empêchera de nuire au système climatique. En juin 2007, 191 pays l'ont ratifiée. Ces derniers sont désignés comme Parties à la Convention. Les Parties à la Convention ont accepté un certain nombre d'engagements pour répondre aux changements climatiques. Elles doivent rédiger et soumettre périodiquement des rapports spéciaux appelés communications nationales qui doivent contenir des informations sur les émissions de gaz à effet de serre de la Partie concernée et décrire les mesures prises et les plans adoptés pour appliquer la Convention.

> La Convention exige de toutes les Parties qu'elles mettent en œuvre des programmes et mesures nationaux afin de contrôler les émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter aux impacts des changements climatiques. Les Parties doivent également promouvoir le développement et l'utilisation de technologies non nuisibles pour le climat, la sensibilisation et l'éducation aux changements climatiques et à leurs impacts, et la gestion durable des forêts et autres écosystèmes qui peuvent capter les gaz à effet de serre dans l'atmosphère, ainsi qu'à coopérer avec d'autres Parties dans ces domaines.

> Les pays industrialisés, cités à l'Annexe I de la Convention, ont pris des engagements supplémentaires. Ces parties ont initialement accepté d'entreprendre des politiques et mesures ayant pour objectif précis de revenir aux niveaux d'émissions de gaz à effet de serre de 1990.
Les Parties à l'Annexe I doivent également fournir des communications nationales plus fréquentes et des rapports annuels séparés sur leurs émissions nationales de gaz à effet de serre. Les pays développés les plus riches doivent également promouvoir et faciliter le transfert, aux pays en développement et aux économies en transition, de technologies qui ne nuisent pas au climat. Ils doivent également fournir les ressources financières pour aider les pays en développement à remplir leurs engagements par le biais du Fonds pour l'environnement mondial, qui est le mécanisme financier de la Convention, et par des canaux bi- ou multilatéraux.

> Le Protocole de Kyoto (1997) a le même objectif final que la Convention, à savoir la stabilisation des concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre à un niveau qui empêche de dangereuses interférences avec le système climatique. Pour atteindre cet objectif, le Protocole de Kyoto renforce et améliore de nombreux engagements déjà mis en place par la Convention. Seules les Parties à la Convention deviennent Parties au Protocole.
Pour aider les pays industrialisés à atteindre ces objectifs juridiquement contraignants et promouvoir un développement durable dans les pays en développement, le Protocole de Kyoto a adopté trois mécanismes novateurs : le mécanisme de développement propre ou MDP, la mise en œuvre commune (MOC) et l'échange d'émissions.
Pour étayer l'application de ces mécanismes et encourager la réalisation par les Parties à l'Annexe I, de leurs objectifs d'émission, le Protocole de Kyoto a renforcé les procédures de rapport et de suivi de la Convention et créé un système de banques de données électroniques, appelés registres nationaux, afin de surveiller les transactions effectuées au titre du mécanisme de Kyoto. Il a également créé un comité de surveillance qui a l'autorité de décider et d'appliquer les conséquences.

♦ Équivalent étranger : United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC).

CContaminant, passager clandestin

♦ Individu d’une espèce donnée qui est transportée accidentellement dans un nouvel écosystème de manière accidentelle, par un humain ou par une autre espèce, ou par différents moyens de transports.
♦ Équivalent étranger :Hitchhiker.

CCUNCC

♦ Acronyme pour : "Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques".

♦ La CCNUCC est entrée en vigueur le 21 mars 1994. Aujourd'hui, l’adhésion à la Convention est quasi universelle. Les 197 pays qui l’ont ratifiée sont appelés Parties à la Convention.

La CCNUCC est une « Convention de Rio », l'une des trois adoptées lors du « Sommet de la Terre de Rio » en 1992. Ses conventions soeurs sont la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD). Les trois sont intrinsèquement liés. C'est dans ce contexte que le Groupe Mixte de Liaison a été mis en place pour renforcer la coordination entre les trois Conventions de Rio, dans le but ultime de développer des synergies dans leurs activités sur les questions d'intérêt mutuel. Désormais, il intègre aussi la Convention de Ramsar sur les zones humides.

Prévenir les activités humaines « dangereuses » pour le système climatique est l'objectif ultime de la CCNUCC.

> La Convention :

  • A reconnu qu'il y avait un problème
    C'était remarquable pour l'époque. Souvenez-vous qu'en 1994, lorsque la CCNUCC est entrée en vigueur, les preuves scientifiques étaient moins nombreuses qu'aujourd'hui. La CCNUCC a emprunté une ligne très importante à l'un des traités multilatéraux sur l'environnement les plus réussis de l'histoire (le protocole de Montréal, en 1987) : elle obligeait les États membres à agir dans l'intérêt de la sécurité humaine, même en cas d'incertitude scientifique.

  • Fixe un objectif élevé et précis
    L'objectif ultime de la CCNUCC est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre "à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse (induite par l'homme) du système climatique". Elle précise qu'"un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s'adapter naturellement au changement climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable".

  • Incombe aux pays développés de montrer la voie
    L'idée est que, puisqu'ils sont la source de la plupart des émissions de gaz à effet de serre passées et actuelles, les pays industrialisés sont censés faire le maximum pour réduire les émissions sur leur territoire. Ils sont appelés pays de l'annexe I et font partie de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ils comprennent 12 pays d'Europe centrale et orientale ayant des "économies en transition". Les pays de l'annexe I devaient, d'ici l'an 2000, ramener leurs émissions aux niveaux de 1990. Beaucoup d'entre eux ont pris des mesures énergiques pour y parvenir, et certains ont déjà réussi.
  • Oriente les nouveaux fonds vers les activités liées au changement climatique dans les pays en développement.
    Les pays industrialisés s'engagent, dans le cadre de la convention, à soutenir les activités de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement en apportant un soutien financier aux actions de lutte contre le changement climatique, en plus de l'aide financière qu'ils fournissent déjà à ces pays. Un système de subventions et de prêts a été mis en place dans le cadre de la Convention et est géré par le Fonds pour l'environnement mondial. Les pays industrialisés acceptent également de partager leurs technologies avec les nations moins avancées.
  • Garde un œil sur le problème et sur ce qui est fait pour y remédier
    1. Les pays industrialisés (annexe I) doivent faire régulièrement rapport sur leurs politiques et mesures en matière de changement climatique, y compris sur les questions régies par le protocole de Kyoto (pour les pays qui l'ont ratifié).
    2. Ils doivent également présenter un inventaire annuel de leurs émissions de gaz à effet de serre, y compris des données pour leur année de référence (1990) et pour toutes les années suivantes.
    3. Les pays en développement (parties non visées à l'annexe I) rendent compte en termes plus généraux des mesures qu'ils ont prises pour faire face au changement climatique et s'adapter à ses effets, mais moins régulièrement que les parties visées à l'annexe I, et leurs rapports sont subordonnés à l'obtention d'un financement pour la préparation des rapports, en particulier dans le cas des pays les moins avancés.
  • Trace les débuts d'un chemin pour trouver un équilibre délicat
    Le développement économique est particulièrement vital pour les pays les plus pauvres du monde. Il est difficile de réaliser de tels progrès, même sans les complications ajoutées par le changement climatique. La Convention en tient compte en acceptant que la part des émissions de gaz à effet de serre produites par les pays en développement augmentera dans les années à venir. Néanmoins, pour atteindre son objectif ultime, elle cherche à aider ces pays à limiter leurs émissions de manière à ne pas entraver leur progrès économique. Une telle solution gagnant-gagnant devait voir le jour plus tard, lors de la conception du protocole de Kyoto à la convention.
  • Lance de la réflexion formelle sur les mesures d'adaptation aux changements climatiques
    La Convention reconnaît la vulnérabilité de tous les pays aux effets du changement climatique et appelle à des efforts particuliers pour en atténuer les conséquences, notamment dans les pays en développement qui n'ont pas les moyens de le faire seuls. Dans les premières années de la Convention, l'adaptation a reçu moins d'attention que l'atténuation, car les Parties voulaient plus de certitude sur les impacts du changement climatique et la vulnérabilité à celui-ci. Lorsque le troisième rapport d'évaluation du GIEC a été publié, l'adaptation a pris de l'ampleur et les parties se sont mises d'accord sur un processus visant à remédier aux effets néfastes et à établir des modalités de financement pour l'adaptation. Actuellement, les travaux sur l'adaptation sont menés par différents organes de la Convention. Le Comité d'adaptation, que les Parties ont convenu de mettre en place dans le cadre du Cadre d'adaptation de Cancún dans le cadre des Accords de Cancún, est une étape majeure vers une approche cohésive de l'adaptation basée sur la Convention.

♦ Site internet : https://unfccc.int

♦ Équivalent étranger :  UN Climate Change Conference, UNFCCC.

CDB

Acronyme pour : "Convention sur la Diversité Biologique".

♦ La CDB est un traité international juridiquement contraignant qui a trois principaux objectifs :

Son but général est d'encourager des mesures qui conduiront à un avenir durable.

> La conservation de la diversité biologique est une préoccupation commune de l'humanité. La CDB vise tous les niveaux de la diversité biologique: les écosystèmes, les espèces et les ressources génétiques. Elle s'applique aussi aux biotechnologies, notamment dans le cadre du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. En fait, elle vise tous les domaines possibles qui sont directement ou indirectement liés à la diversité biologique et à son rôle en matière de développement, allant de la science, la politique et l'enseignement à l'agriculture, au monde des affaires, à la culture et bien plus encore.

> L'organe directeur de la CDB est la Conférence des Parties (COP). Cette instance supérieure est composée de tous les gouvernements qui ont ratifié le traité (les Parties) et se réunit tous les deux ans pour examiner les progrès accomplis, établir des priorités et décider de plans de travail.

Le Secrétariat de la CDB est basé à Montréal, au Canada. Sa fonction principale est d'aider les gouvernements à mettre en œuvre la Convention et ses programmes de travail, d'organiser des réunions, de rédiger des documents et d'assurer une coordination avec d'autres organisations internationales, ainsi que de recueillir et diffuser des informations. Le Secrétaire exécutif est le chef du secrétariat.

> La Convention a été ouverte à la signature le 5 juin 1992 lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, souvent appelé le « Sommet de la Terre » de Rio. Elle compte, à ce jour, 196 Parties.


Équivalent étranger : Convention on Biological Diversity.

CEEAC

♦ Acronyme pour : Communauté economique des Etats d'Afrique centrale.

♦ La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) est une organisation internationale créée le pour le développement économique, social et culturel de l’Afrique en vue de la création des structures régionales pouvant progressivement aboutir à un Marché commun. Il s'agit d'une communauté économique régionale (CER). La CEEAC découle du Plan d’action de Lagos d’avril 1980. 

> Les pays membres sont : l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda,, le Tchad et Sao Tomé-et-Principe.

> L’objectif fondamental poursuivi par la Communauté concerne la promotion et le renforcement d’une coopération harmonieuse et un développement dynamique, équilibré et autoentretenu dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, en particulier dans les domaines de l'industrie, des transports et des communications, de l'énergie, de l'agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des ressources humaines, du tourisme, de l'enseignement, de la culture, de la science et de la technologie et du mouvement des personnes en vue de réaliser l'autonomie collective, d'élever le niveau de vie des populations... La CEEAC conduit le processus d’intégration régionale de l’Afrique centrale et est reconnue par l’Union africaine.

♦ Site internet : https://ceeac-eccas.org/

♦ Équivalent étranger : Economic Community of Central African States, ECCAS.

CEFDHAC

Acronyme pour : "Conférence sur les Ecosystèmes de Forêts Denses Humides d'Afrique Centrale".
C'est l'« unique instance d'orientation, de décision et de coordination des actions et initiatives sous-régionales en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers » pour son espace de référence soit en 2012 15 pays : Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad).
Elle est encadrée par un traité, le traité de la COMIFAC, signé le

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