Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Diplomatie environnementale

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Term Definition
Diplomatie environnementale

♦ Se comprend comme une diplomatie qui traite uniquement de questions d’environnement. En pratique, la diplomatie environnementale côtoie régulièrement beaucoup d’autres thématiques comme les questions commerciales (commerce des espèces protégées par exemple), de propriété intellectuelle (droit des populations indigènes et locales concernant l’usage des ressources génétiques naturelles), énergétiques (atteinte des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, utilisation des biocarburants), de santé (impacts sur la santé de la consommation d’organismes génétiquement modifiés – OGM), et même de sécurité (conséquences du réchauffement climatique sur les migrations transnationales).

> La diplomatie environnementale repose sur trois règles tacites principales qui rythment les décisions gouvernementales.
  •  Premièrement, elle se fonde sur la règle du consensus. Ainsi, la très grande majorité des décisions sont présentées à l’ensemble des diplomates et adoptées, sauf réaction contraire de la part d’un ou plusieurs gouvernements. Le vote est très rarement pratiqué.
  •  Deuxièmement, la diplomatie environnementale s’organise pour chaque accord ou déclaration comme un tout mais combinable, à savoir que chaque négociation est découpée en sous-thématiques mais que l’accord final porte sur la totalité, un paquet global, combinant différents possibles de chaque sous-unité d’après la formule selon laquelle rien n’est convenu tant que tout n’est pas convenu. Les accords suivent habituellement une structure similaire dont les principaux éléments sont une déclaration générale en préambule, suivie par des définitions, la description des mesures, des mécanismes de contrôle et enfin des procédures juridiques d’entrée en vigueur. Pour chacun de ces points, les négociations sont subdivisées en différents groupes de travail souvent eux-mêmes subdivisés en groupes de contact, concernant des questions qui deviennent souvent très techniques et très variées : économiques mais aussi juridiques ou éthiques, etc.
  •  Troisièmement, les négociations multilatérales d’environnement correspondent très bien, à la théorie des jeux où celui qui montre la plus grande détermination et le plus grand sang-froid a le plus de chances de l’emporter.
Équivalent étranger : Environmental diplomacy.